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Sagot :
Réponse:
En pratique, on réalise un antibiogramme à partir d’un prélèvement effectué sur le patient et mis en culture au laboratoire. Ces prélèvements sont très variés : il peut s’agir de sang, de pus, d’urine, etc. Le prélèvement est examiné au microscope : certaines bactéries peuvent être visibles à ce stade. Il est ensuite utilisé pour ensemencer différents milieux de culture (gélose), de manière à favoriser la multiplication des bactéries responsables de l’infection. Sur ces milieux de culture, on dépose des disques de papier buvard imprégnés de divers antibiotiques à différentes concentrations. Après dix-huit heures d’incubation, on mesure l’étendue de l’inhibition, c’est-à-dire le diamètre des zones (autour des disques) où les bactéries n'ont pas pu se développer. Cette mesure indique si la souche étudiée est sensible (la zone d’inhibition est large), de sensibilité intermédiaire (la zone d’inhibition est modérée) ou résistante (les bactéries se sont développées jusqu'au contact du disque).
Cet examen est très important, il guide le médecin dans le choix du meilleur traitement pour combattre une infection chez un malade. Mais il s’agit d’un protocole délicat, qui nécessite un bon prélèvement et une technique éprouvée pour réussir les cultures (certaines bactéries sont difficiles à cultiver) et interpréter les résultats. Pour ne pas fausser l’antibiogramme, il est préférable de ne pas prendre d’antibiotiques au préalable sans avis médical. L’automédication avec les restes d’un traitement précédent est, pour cette raison, totalement déconseillée.
A partir des résultats d’un antibiogramme, le médecin dispose d’un choix d’antibiotiques efficaces dont il doit adapter la prescription aux données cliniques. Il doit également faire en sorte que l’antibiotique choisi puisse pénétrer en quantité suffisante là où siège l’infection. En effet, certains antibiotiques diffusent mieux dans tel organe que dans tel autre, ou encore sont plus ou moins bien absorbés par le tube digestif. Ces caractéristiques sont très importantes, car elles déterminent souvent le succès ou l’échec d’un traitement. Ce sont les caractéristiques pharmacocinétiques d'un antibiotique.
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