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Aidez moi s'il vous plait, il faut que j'écrive une lettre!

Gaston Biron avait vingt-neuf ans en 1914.
Blessé le 8 septembre 1916, il mourut de ses blessures.

le 11 septembre 1916.
Samedi 25 mars 1916 (après Verdun)
Ma chère mère,
[…] Par quel miracle suis-je sorti de cet enfer1, je
me demande encore bien des fois s’il est vrai que
je suis encore vivant ; pense donc, nous sommes
montés mille deux cents et sommes redescendus
trois cents ; pourquoi suis-je de ces trois cents qui
ont eu la chance de s’en tirer, je n’en sais rien. […]
Ton fi ls qui te chérit et t’embrasse un million de
fois.
Gaston
Paroles de Poilus : lettres et carnets du front, 1914-1918,
sous la dir. de J.-P. Guéno et Y. Laplume,
© Librio, © Radio France, 1998.

1. cet enfer : la bataille de Verdun.

Écrivez une lettre : le soldat raconte à sa mère l’enfer d’une
attaque, quand il doit sortir de la tranchée avec ses
camarades pour affronter l’ennemi.

Consignes d’écriture
◗ Évoquez les bruits des obus, les lumières, les couleurs des
fusées.
◗ Utilisez au moins une comparaison et une métaphore
pour évoquer l’enfer de la guerre.
◗ Utilisez le lexique de la destruction, des blessures, de la
mort.

Sagot :

Réponse:

Bonjour !

Explications:

Ma chère mère,

Si un jour j'ai l'opportunité de revoir ton si doux visage, celui qui a bercé mon enfance, je ne quitterai plus le nid familial. J'ai survécu à l'attaque, j'ai survécu à cette chose comme on survit en enfer. Nos ennemis, des démons prêts à tuer. Tout fut silencieux quelques instants, puis un obus éclata dans la tranchée, faisant exploser tout autour de nous, de l'autre côté, un gaz qui asphyxiait des soldats. Le bruit incessant et assourdissant des bombes qui passaient au dessus de nos têtes. Je sentais cette odeur de pourriture, car mes camarades tombaient morts et devenaient immobiles comme des soldats de plomb. Je ne vois même plus le soleil tant il y a de fumée. Je ne sens plus l'odeur des fleurs pendant une journée d'été tant l'odeur des morts est présente. Je ne ris plus, parce qu'ici les morts jonche les sols et sont rongés par les rats. On ne mange presque pas, et la boue reste collé à mon uniforme. Ici, c'est l'enfer, et je souhaites revoir la lumière du soleil avant de mourir.

Voilà ! j'espère que cela te plaira (◕ᴗ◕✿)

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