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Sagot :
Réponse :
Bonjour
Explications :
Quand j'habitais New York, je fis la rencontre d'un homme peu ordinaire. Chaque jour, pour me rendre à l'université, je passais devant un grand magasin et à côté de la porte était assis un homme noir, d'un certain âge qui observait les passants, sans réclamer d'argent... juste une petite soucoupe posée devant lui au cas où... quelques dollars viennent la remplir.
Un matin je ne sais pas pourquoi, je m'arrêtai devant lui, le saluai , demandai s'il allait bien et lui tendis un billet de 5$ Il me regarda, un sourire aux lèvres, me remercia et me demanda : "Vous êtes française n'est ce pas??". Certes mon accent n'était pas des meilleurs mais je fus surprise par sa réflexion. J'acquiesçai et là, il se mit à me raconter sa vie. Il avait vécu plusieurs années à Paris, connaissait bien la France, l'aimait , y avait pratiqué le tennis à un haut niveau... J'étais stupéfaite.. Ses yeux, à l'évocation de ces souvenirs, s'étaient remplis de larmes. Il me toucha et, m'agenouillant auprès de lui, nous discutâmes ainsi pendant longtemps. J'avais en face de moi un homme extraordinaire, qui avait eu une vie pleine de bonheurs mais aussi de malheurs. Pourquoi se retrouvait-il là, dans la rue ?? Je ne le sus jamais mais je n 'oublierai jamais son visage et son regard.
Réponse :
Bonsoir
Explications :
Quand j'habitais à Paranon, je fis la rencontre d'une femme âgée de plusieurs décennies qui tenait un magasin de laine, de dentelle, de mercerie. Bizarre, dès que notre regard se posa l'une sur l'autre, un sentiment de déjà vu m'a envahie. Puis un jour, je poussai la porte et regardai ses canevas. De toutes sortes, ils étaient disposés sur un mur de sa boutique. Magnifiques, ils étaient, quand soudain sa voix me fit frémir. Elle m'observait du coin de ses yeux, puis je me sentis mal à l'aise. Un des canevas était identique à celui que ma mère avait brodé, et accroché dans l'entrée. Son visage lisse rayonnait, et ses yeux de couleur noisette m'aspiraient comme si, pour elle aussi, je lui disais quelque chose. Je me décidai à lui acheter ce canevas avec ses fils de laine, puis en posant ma main sur la poignée de ma porte, je me fis cette réflexion, et si c'était maman ? Je pris mes jambes à mon cou, et surprise je m'entendis dire : laissons le passé où il est !
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