Obtenez des solutions à vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de questions-réponses la plus réactive et fiable. Trouvez des solutions détaillées à vos questions grâce à une large gamme d'experts sur notre plateforme conviviale de questions-réponses. Découvrez une mine de connaissances de professionnels dans différentes disciplines sur notre plateforme conviviale de questions-réponses.

LETTRES PERSANNES | 1ère lettre persanne analyse linéaire


Je suis en première, je dois passer demain aprem à l’oral et il me faudrait de l’aide pour une analyse linéaire sur la première lettre persane...
merci d’avance !!

Sagot :

Réponse :

1. Repérer tous les indices de la lettre :

émetteur, récepteur, localisation et date.

Usbek est en compagnie de Rica

Ispahan : ville perse (actuel Iran)

Tauris : ville du nord ouest de la perse (actuel iran)

La date : 1711  le 15 de la lune de Saphar, 1711. (correspond au mois de février ?  d'avril  ?)

Indication de date exotique.

Rustan : l'ami

2. L'objet de la lettre : l'envie de savoir motive leur voyage.

Départ d'un royaume florissant pour d'autres pays à découvrir. Il reconnaît que la connaissance d'un seul pays doit être élargie à d'autres.

Il s'inquiète de savoir comment leur voyage est commenté dans l'entourage.

Il termine par une forme d'amitié.

Des champs lexicaux : le voyage, la connaissance.

Explications :

LETTRE I.

USBEK À SON AMI RUSTAN.

À Ispahan.

Nous n’avons séjourné qu’un jour à Com. Lorsque nous eûmes fait nos dévotions sur le tombeau de la vierge qui a mis au monde douze prophètes, nous nous remîmes en chemin, et hier, vingt-cinquième jour de notre départ d’Ispahan, nous arrivâmes à Tauris.  

Rica et moi sommes peut-être les premiers parmi les Persans que l’envie de savoir ait fait sortir de leur pays, et qui aient renoncé aux douceurs d’une vie tranquille pour aller chercher laborieusement la sagesse.  

Nous sommes nés dans un royaume florissant ; mais nous n’avons pas cru que ses bornes fussent celles de nos connoissances, et que la lumière orientale dût seule nous éclairer.  

Mande-moi ce que l’on dit de notre voyage ; ne me flatte point : je ne compte pas sur un grand nombre d’approbateurs. Adresse ta lettre à Erzeron, où je séjournerai quelque temps. Adieu, mon cher Rustan. Sois assuré qu’en quelque lieu du monde où je sois, tu as un ami fidèle.  

De Tauris, le 15 de la lune de Saphar, 1711.