Découvrez les solutions à vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R la plus fiable et rapide. Notre plateforme offre une expérience continue pour trouver des réponses fiables grâce à un réseau de professionnels expérimentés. Trouvez des solutions détaillées à vos questions grâce à une large gamme d'experts sur notre plateforme conviviale de questions-réponses.
Sagot :
Tout dort. Le fleuve antique ...
Tout dort. Le fleuve antique entre ses quais de pierre
Semble immobile. Au loin s’espacent des beffrois.
Et sur la cité, monstre aux écailles de toits,
Le silence descend, doux comme une paupière.
Les palais et les tours sur le ciel étoilé
Découpent des profils de rêve. Notre-dame
Se reflète, géante, au miroir de mon âme.
Et la Sainte-Chapelle a l’air de s’envoler ! ...
Tout dort dans les maisons où regarde la lune.
Et ceux-là qu’éreinta la vie et son travail
Jouissent, poings fermés, leur somme de bétail
Ou galopent furieux la course à la fortune.
Pour moi, je veille, l’âme éparse dans la nuit,
Je veille, coeur tendu vers des lèvres absentes,
Parmi la solitude aux brises caressantes,
Et la lune à travers les arbres me conduit.
Paris est recueilli comme une basilique ;
À peine un roulement de fiacre, par moment,
Un chien perdu qui pleure, ou le long sifflement
D’une locomotive - au loin - mélancolique.
Le silence est profond, comme mystérieux.
La nuit porte l’amour endormi sous sa mante
Et je n’entends plus rien dans la cité dormante
Que ton haleine frêle et douce, ô mon amante,
Qui fait trembler mon coeur large ouvert sous les cieux.
Tout dort. Le fleuve antique entre ses quais de pierre
Semble immobile. Au loin s’espacent des beffrois.
Et sur la cité, monstre aux écailles de toits,
Le silence descend, doux comme une paupière.
Les palais et les tours sur le ciel étoilé
Découpent des profils de rêve. Notre-dame
Se reflète, géante, au miroir de mon âme.
Et la Sainte-Chapelle a l’air de s’envoler ! ...
Tout dort dans les maisons où regarde la lune.
Et ceux-là qu’éreinta la vie et son travail
Jouissent, poings fermés, leur somme de bétail
Ou galopent furieux la course à la fortune.
Pour moi, je veille, l’âme éparse dans la nuit,
Je veille, coeur tendu vers des lèvres absentes,
Parmi la solitude aux brises caressantes,
Et la lune à travers les arbres me conduit.
Paris est recueilli comme une basilique ;
À peine un roulement de fiacre, par moment,
Un chien perdu qui pleure, ou le long sifflement
D’une locomotive - au loin - mélancolique.
Le silence est profond, comme mystérieux.
La nuit porte l’amour endormi sous sa mante
Et je n’entends plus rien dans la cité dormante
Que ton haleine frêle et douce, ô mon amante,
Qui fait trembler mon coeur large ouvert sous les cieux.
Nous espérons que cela vous a été utile. Revenez quand vous voulez pour obtenir plus d'informations ou des réponses à vos questions. Nous espérons que nos réponses vous ont été utiles. Revenez quand vous voulez pour obtenir plus d'informations et de réponses à d'autres questions. Visitez Laurentvidal.fr pour obtenir de nouvelles et fiables réponses de nos experts.