Réponse :
Une fable qui oppose deux oiseaux : le milan et le rossignol
Un milan est un oiseau de proie, un rapace. Il est impressionnant d'envergure : 1, 70 m et peut peser 1 kg.
On connaît la petite taille du rossignol.
Une situation : le milan a faim. Il attrape le rossignol.
La défense du rossignol appelé dans la fable : le héraut du printemps. Jolie périphrase qui reconnaît le rôle du rossignol.
Il s'exprime en discours direct et parle musique. Il veut chanter au milan l'histoire de Térée. Le roi Térée amant de Philomèle qui fut changée en rossignol et Térée en huppe.
Donc pour apaiser l'appétit du milan, il propose une romance.
Le milan est ignorant, sa question le prouve : Qui ? Térée ? Un mets ? quelque chose qui de mange ?
le rossignol se fait pédagogue, il explique. le chant plaît et enchante.
le milan ne l'entend ainsi et la morale joue sur les mots :
Ventre affamé n'a pas d'oreille".
la faim donc passe avant tout et veut être satisfaite.
Une légère ironie que les rois qu'on essaie de charmer par des musiques
Reformulons la morale explicite : un proverbe ancien.
"On n'écoute aucune remontrance quand on est pressé par la faim".
Explications :
LE MILAN ET LE ROSSIGNOL
Après que le Milan, manifeste voleur,
Eut répandu l'alarme en tout le voisinage
Et fait crier sur lui les enfants du village,
Un Rossignol tomba dans ses mains, par malheur.
Le héraut du printemps lui demande la vie :
Aussi bien que manger en qui n'a que le son ?
Ecoutez plutôt ma chanson ;
Je vous raconterai Térée et son envie.
Qui, Térée ? est-ce un mets propre pour les Milans ?
Non pas, c'était un Roi dont les feux violents
Me firent ressentir leur ardeur criminelle :
Je m'en vais vous en dire une chanson si belle
Qu'elle vous ravira : mon chant plaît à chacun.
Le Milan alors lui réplique :
Vraiment, nous voici bien : lorsque je suis à jeun,
Tu me viens parler de musique.
J'en parle bien aux Rois. Quand un roi te prendra,
Tu peux lui conter ces merveilles.
Pour un Milan, il s'en rira :
Ventre affamé n'a point d'oreilles.
