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Sagot :
Bonjour
La pensée formulée, le mot, le langage nous éloignent de nous- même, et de la réalité, et donc de la vérité. Le langage est un outil défectueux, souvent à l’origine de malentendus, puisqu’il est incapable de révéler la pensée de l’autre telle qu’elle est. Le mot dégage un sens possible, une idée générale que l’on doit juger, interpréter. Cela implique l’erreur de jugement. Le mot n’est pas fidèle à la pensée, ce n’est qu’une image de la pensée, une abstraction donc un appauvrissement.
Le langage n’est pas seulement transmission de pensée d’un sujet à un autre. Il est aussi essentiel dans la prise de conscience de soi. Le langage est notamment un outil essentiel pour la psychanalyse. Par exemple, le petit Hans, patient de Freud, souffre de névroses d’angoisse ce qui limite ses jeux et sorties. Il a peur de sortir de chez lui, d’un cheval lui morde le pénis, et de devoir tomber des chevaux. Il a particulièrement peur du noir que les chevaux ont autour de la bouche. Il consulte Freud. Ce dernier, le fait parler, de ce fait il extériorise ses pensées. Ainsi, à l’aide de Freud, Hans prend conscience de ce que révèlent ces angoisses. Le cheval est son père. Le noir autour de la bouche du cheval représente les moustaches de son père. Le fait que le cheval tombe révèle un besoin inconscient que son père" tombe" meurt révèle le besoin de le remplacer pour pouvoir être seul avec sa mère qu’il aime tant. En effet son père lui empêche parfois de dormir avec sa mère. Mais il a peur que son père lui en veuille, le punisse, lui fasse du mal, ce qui explique le fait qu’il a peu de se faire mordre le pénis par un cheval. Grace au langage, Freud "pénètre" dans les pensées de Hans, pensées inconscientes. Hans agit ainsi sur son inconscient et se libère de ses pulsions et désirs inconscient par les mots, marque de conscience, qui lui font prendre conscience de ce ses peurs révèlent réellement. Dans cette démarche d’extériorisation des pensées (même si se ne sont pas directement les pensées inconscientes qui sont révélés) il n’aurait pu guérir car elles seraient restées inconscientes. Il n’aurait pu prendre conscience de son mal. Par le langage, ce qui demeure inconscient devient conscient.
L’homme est un être rationnel capable de se représenter des idées générales et de juger à partir de ses idées. Le langage humain transcende l’utilité, il est l’expression d’une pensée, d’une subjectivité. Il semble évident que le mot ne trahit pas la pensée. Il forme la pensée, on ne peut pas s’appuyer sur le mot pour penser des idées générales. Le langage est universel donc impersonnel, il trahit donc la pensée particulière, singulière. Il nous éloigne de la réalité, en nous offrant une pâle copie de la réalité sensible. Il n’est qu’une image de la réalité de la pensée, il ne peut l’exprimer avec exactitude car il est trop général. Le langage est plus que la transmission de pensée, il me permet de prendre conscience de moi-même.
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