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Bonjour je suis en terminale et j'ai une dissertation à faire en philosophie.
Voici le sujet:
"quelle réalité accordé à l'inconscient?"
J'ai déjà commencé à définir les termes mais je n'arrive pas à trouver une question fil conducteur qui me permettre de faire mes parties. Pouvez-vous m'aider?
Merci d'avance


Sagot :

Réponse : Bonjour,

Explications : La réalité de l'inconscient.

               Alors si l'on en parle, s'il est nommé, alors il existe et à sa place dans notre existence, et chez tout individu. Si l'on veux comparer ce non visible existant pourtant, cela ressemble à l'astronomie qui détermine l'existence de corps célestes sans les voir. Ils sont déterminés par des calculs, l'inconscient est lui déterminé par un résultat de comportement, non visible aussi mais cerné par des études qui évalues l'impacte de ce domaine mental, sachant que la conscience est connue dans les faits, il y a des faits inconscients "non prévu, non connu par l'auteur qui ne se rappel pas, ou était dans un état soit d'origine médicale, de drogue ou tout ce qui empêche de réfléchir posément, en dehors de cette limite ou frontière la conscience est murée si l'on puit dire .

                   Je souhaite vous avoir aidé.

Bonjour

Inconscient signifie en quelque sorte un lieu de l’esprit contenant des représentations spécifiques refoulées car trop douloureuses. En effet, l'homme décide d'ignorer le contenu de l'inconscient, mais celui-ci a des moyens de se manifester autrement, par par exemple des actes manqués ou des symptômes névrotiques.  Par le destin, on peut entendre une force déterminant inéluctablement le fonctionnement et le déroulement de notre vie. Mais peut-on dire pour autant que l’inconscient est une puissance extérieure et supérieure à nous-mêmes et qu'il déterminerait ainsi de manière inexorable le cours de notre vie ?

La psychanalyse est une théorie et une thérapeutique des névroses, des psychoses, des perversions qui sont des troubles de l’équilibre psychique et de l’affectivité.  Toutes les investigations menées sur l’inconscient ont été bouleversées par la révolution Freudienne. C'est Freud, le père de la psychanalyse, qui la mena, en étudiant l’hypnose mais l’abandonna, abandon motivé par la volonté de donner à la psychanalyse le statut de science.

Il parviendra à définir un modèle définitif du psychisme au début des années 1920, dans lequel il distingue trois grandes parties. La première est appelée le ça : considérée comme partie inconsciente du psychisme. C’est le lieu primitif des pulsions et le produit du refoulement.

La deuxième partie est le surmoi : interprétée aussi comme partie inconsciente du psychisme mais à contrario du ça, le surmoi englobe les interdits, des règles à suivre, des normes à respecter, donc l’aspiration vers le perfectionnement.  La dernière partie est le moi et correspond tout simplement à la conscience soumise aux pulsions du ça, la sévérité du surmoi et le monde extérieur. Ainsi, il y a une sorte de conflit à l’intérieur même du sujet dont le sujet lui-même n’a pas conscience.

Freud justifie ce modèle par plusieurs propriétés qui sont :

Tout d’abord les rêves. Le rêve a été longtemps considéré comme une communication avec les puissances surnaturelles. On parle alors de rêves prémonitoires, prophétiques qu’il convient de déchiffrer. Le rêve n’a pas véritablement de sens pour la science, mais il reçoit alors une explication des images mentales contenues dans les cellules nerveuses s’enchaîneraient n’importe comment. Pour Freud, les désirs inconscients peuvent se satisfaire dans nos rêves. Pour ce philosophe, la première fonction du rêve est d’être le gardien du sommeil, cela s’illustre bien par l’exemple d’un enfant qui rêve qu’il va aux toilettes lorsqu’il a besoin d’uriner. Sa deuxième fonction est de réaliser le désir. Il compense une réalité trop décevante. Freud définit le rêve par la réalisation déguisée physiologique : d’un désir refoulé. La censure (le surmoi) est toujours présente mais affaiblie donc le rêve nécessite une interprétation puisque les désirs refoulés se satisfont d’une manière détournée, voilée, déguisée pour pouvoir justement passer la censure.  Il définit également le modèle du psychisme par les actes manqués.

Freud veut montrer qu’à travers les actes manqués, c’est l’inconscient qui s’exprime. Et donc les actes manqués ne sont pas le résultat d’une simple fatigue ou d’une inattention passagère mais ils représentent plutôt des pulsions et des intentions que l’on veut cacher à sa propre conscience.   L’inconscient n’est donc pas une simple hypothèse selon lui, car il explique de nombreux phénomènes qui nous semblent tout à fait normaux.  

L’inconscient semble forger totalement notre destin. La psychanalyse nous révèle que notre personnalité porte la marque de drames douloureux notamment qui resurgissent de manière déguisée dans les névroses et psychoses empêchant l’homme de vivre bien. Si le refoulement a été mal effectué dans les névroses, rien ne dit que quelque chose qui a été bien refoulé ne resurgisse un jour ou l’autre. Le passé n’est jamais totalement passé et l’homme n’a pas toujours conscience du poids de celui-ci dans ses décisions et même dans le sens qu’il confère à certaines situations. Il semble difficile de refuser totalement l’hypothèse de l’inconscient mais ne pouvons-nous pas critiquer la thèse de la psychanalyse et la trop grande importance accordée à l’inconscient.