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Sagot :
Réponse :
Un pont légendaire
Par la vertu d’une ronde enfantine, le pont Saint-Bénézet est sans doute le monument le plus célèbre de la Provence médiévale.
Selon la légende, c’est en 1177 qu’un jeune berger appelé Bénézet et se disant envoyé de Dieu vint à Avignon pour construire un pont sur le Rhône. Moins de dix ans après, le pont était utilisable. Performance d’exécution – vite attribuée à l’intervention divine ! – qui prenait appui sur les piles de pierre d’un pont romain du Bas Empire, surmontées d’un tablier en bois. Au siècle suivant, les Avignonnais jouissent d’un pont entièrement en pierre, sur le modèle de celui que nous connaissons.
Grande voie de circulation nord-sud, de Lyon à Marseille, le fleuve est une frontière sur laquelle depuis l’Antiquité les hommes se sont efforcés de maintenir une circulation transversale. L’installation de la papauté à Avignon au XIVe siècle entraîne un mouvement incessant de voyageurs, un afflux de population et un gonflement des échanges qui provoquent le développement fulgurant de la ville.
Victime des conflits des hommes mais plus encore des crues du fleuve, le « pont d’Avignon » demeure un chantier permanent jusqu’au milieu du XVIIe siècle où, face à la violence du Rhône, les hommes abandonnent la reconstruction incessante des vingt-deux arches du pont de pierre médiéval. En 1668, on met en service un « bac à traille ». Avec cette innovation, l’embarcation est accrochée à une chaîne qui relie les deux berges, et le passeur peut à la fois utiliser et lutter contre le courant. Mais le Rhône n’est pas n’importe quel fleuve, et, pour éviter les accidents, le bac est interdit de traversée en cas de hautes eaux ou de crues. La solution prévaut jusqu’à l’orée du XIXe, confortée par le statut de terre étrangère d’Avignon.
La révolution industrielle fait resurgir la nécessité d’un pont pour satisfaire aux nécessités des échanges entre les deux rives et, en 1812, un nouveau pont, en bois celui-ci, enjambe le fleuve.
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