Bienvenue sur Laurentvidal.fr, le site où vous trouverez les meilleures réponses de la part des experts. Trouvez des solutions rapides et fiables à vos interrogations grâce à une communauté d'experts dévoués. Obtenez des solutions rapides et fiables à vos questions grâce à une communauté d'experts expérimentés sur notre plateforme.
Sagot :
Bonjour,
Voici quelques éléments qui pourraient t'aider à mieux comprendre.
La France a vécu durant des siècles sous un régime de monarchie absolue avec ses privilèges, son manque de libertés et les conditions de vie difficiles des populations.
Vers le milieu du XVIIIe siècle, des philosophes français, les Lumières, remettent en cause l'absolutisme, les privilèges de l'Eglise et les avantages accordés aux nantis....
Ils publient un gigantesque ouvrage ( 1751 - 1772 ), l'encyclopédie, qui fait le bilan des connaissances acquises mais critique le régime en place tout en proposant des réformes.
Le pouvoir condamne , évidemment, cet ouvrage.
Mais des souverains absolus européens sont sensibles aux réformes proposées par les philosophes, Catherine II ( 1729 - 1796 ) fait partie de ceux - là.
Elle entretient une correspondance avec des philosophes et, notamment, avec Diderot ( 1713 - 1784 ) qu'elle invite en Russie.
Durant son séjour ( 1773 - 1774 ) ils discutent de la société, Diderot propose des réformes que Catherine II examine, elle en rejette de nombreuses ( " Tout aurait été bouleversé dans mon empire " ) mais accepte d'apporter des modernisations dans les conditions de vie des paysans, dans l'administration, la liberté d'expression... ( lis attentivement ton document numéro 5 ).
Néanmoins, Diderot se désole que l'impératrice n'aille pas " plus loin " dans ses réformes.
En conclusion, Catherine II a fait preuve d'esprit moderne en acceptant quelques réformes pour moderniser son pays, certaines d'entre elles ont été étouffées par le refus des nantis de les appliquer car ils craignaient de perdre leurs privilèges .... mais, de la même manière que Frédéric II, en Prusse, ou Marie - Thérèse, en Autriche, elle a refusé catégoriquement de renoncer au moindre de ses pouvoirs.
C'est la raison pour laquelle elle fait partie des " despotes éclairés " dont la devise pourrait se résumer par cette remarque : " Tout pour le peuple... mais rien par le peuple ".
( Les idées des philosophes vont continuer à circuler, elles vont être commentées, débattues et rien ne pourra arrêter leur rayonnement.... elles sont l'une des causes du déclenchement de la révolution de 1789 ).
Voilà, j'espère que j'ai pu t'aider à mieux comprendre.
N'hésite pas à demander une précision.
Bon courage.
Merci d'avoir choisi notre plateforme. Nous nous engageons à fournir les meilleures réponses à toutes vos questions. Revenez nous voir. Nous espérons que cela vous a été utile. Revenez quand vous voulez pour obtenir des réponses plus précises et des informations à jour. Revenez sur Laurentvidal.fr pour obtenir les réponses les plus récentes et des informations de nos experts.