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Sagot :
Réponse:
BONJOUR ;) ,
EN ANGLAIS:
black and soft! So, put in contact with the good soil, I'm singing! ... And that's already half the mystery, Pheasant, half of the secret of my song, Who is not one of those songs that we sing while looking for them, But we receive from the native soil, like a sap! And the hour when this sap, in me, above all, arises, The hour when I have genius, finally, when I am sure of it, It is the hour when dawn hesitates on the edge of the dark sky. And this cry that rises from the Earth, This cry is such a cry of love for the light; It's such a furious scream and scolding cry of love For this golden chosen one that is called the day; It's so much the cry of all that regrets Its color, its reflection, its flame, its egret ... This cry, which rises towards the azure through me, It's so the cry of all that feels Like disgraced at the bottom of a vague abyss And punished by the sun without knowing for what crime; The cry of cold, the cry of fear, the cry of boredom, Everything that the Night disarms or discovers; And even - for your work, O Night! disown you - From the puddle that wants to sparkle, from the mud Who wants to become earth again when it dries up; It’s so the beautiful cry of the field Who wants to feel their barley and spelled grow; Of the tree having flowers which wants to have others; And, when this vast call to daylight rises in me, I expand my whole soul so much, to That being more spacious it is more sonorous And may the loud cry still widen there; Before throwing it away, it's so pious May I hold this cry in my soul for a moment; Then, when, to finally get rid of it, I contract it, I am so convinced that I am doing an act; I have so much faith that my cocorico Will bring down the Night like a Jericho, And, sounding, in advance, his victory, My song so clear, so proud, so peremptory, That the horizon seized with a trembling rose Obey me! I sing! In vain, Night, to compromise, offers me twilight; I sing! And suddenly, I move back, Dazzled to see myself, myself, all ruddy, And for having, me, the rooster, make the sun rise!
TRADUCTİON :
noir et doux!
Alors, mis en contact avec la bonne terre,
Je chante!… Et c’est déjà la moitié du mystère,
Faisane, la moitié du secret de mon chant,
Qui n’est pas de ces chants qu’on chante en les cherchant,
Mais on reçoit du sol natal, comme une sève!
Et l’heure où cette sève, en moi, surtout, s’élève,
L’heure où j’ai du génie, enfin, où j’en suis sûr,
C’est l’heure où l’aube hésite au bord du ciel obscur.
Et ce cri qui monte de la Terre,
Ce cri, c’est un tel cri d’amour pour la lumière;
C’est un cri si furieux et grondant cri d’amour
Pour cette choisie d’or qui s’appelle le jour;
C’est tellement le cri de tout ce qui regrette
Sa couleur, son reflet, sa flamme, son aigrette…
Ce cri, qui vers l’azur monte en me traversant,
C’est tellement le cri de tout ce qui se sent
Comme mis en disgrâce au fond d'une vague abîme
Et puni de soleil sans savoir pour quel crime;
Le cri de froid, le cri de peur, le cri d’ennui,
De tout ce que désarme ou découvre la Nuit;
Et même - car ton œuvre, ô Nuit! te désavoue -
De la flaque qui veut miroiter, de la boue
Qui veut redevenir de la terre en séchant;
C’est tellement le cri magnifique du champ
Qui veut sentir pousser son orge et ses épeautres;
De l’arbre ayant des fleurs qui veut en avoir d’autres;
Et, lorsque monte en moi ce vaste appel au jour,
J’agrandis tellement toute mon âme, pour
Qu’étant plus spacieuse elle soit plus sonore
Et que le grand cri s’y élargisse encore;
Avant de le jeter, c’est si pieusement
Que je retiens ce cri dans mon âme, un moment;
Puis, quand, pour l’en chasser enfin, je la contracte,
Je suis si convaincu que j’accomplis un acte;
J’ai tellement la foi que mon cocorico
Fera crouler la Nuit comme une Jéricho,
Et, sonnant, d’avance, sa victoire,
Mon chant jaillit si net, si fier, si péremptoire,
Que l’horizon saisi d’une rose tremblement
M’obéit!
Je chante! Vainement,
La Nuit, pour transiger, m’offre le crépuscule;
Je chante! Et, tout à coup,
Je récule,
Ébloui de me voir, moi-même, tout vermeil,
Et d’avoir, moi, le coq, fait lever le soleil!
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