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Bonsoir j'ai un devoir maison noté à rendre pour le vendredi 6 novembre etje ne trouve pas la réponse à cette question : celui qui m'aidera je lui serai très reconnaîssant merci beaucoup d'avance ;
Agé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. Je veux dire que je subis
dans la gorge une opération qui consista à m’enlever des végétations ; l’intervention
eut lieu d’une manière très brutale, sans que je fusse anesthésié. Mes parents avaient
d’abord commis la faute de m’emmener chez le chirurgien sans me dire où ils me
conduisaient. Si mes souvenirs sont justes, je m’imaginais que nous allions au cirque ;
j’étais donc très loin de prévoir le tour sinistre que me réservaient le vieux médecin
de la famille, qui assistait le chirurgien, et ce dernier lui-même. Cela se déroula, point
pour point, ainsi qu’un coup monté et j’eus le sentiment qu’on m’avait attiré dans un
abominable guet-apens. Voici comment les choses se passèrent : laissant mes parents
dans le salon d’attente, le vieux médecin m’amena jusqu’au chirurgien, qui se tenait
dans une autre pièce en grande barbe noire et blouse blanche (telle est, du moins,
l’image d’ogre que j’en ai gardée) ; j’aperçus des instruments tranchants et, sans
doute, eus-je l’air effrayé car, me prenant sur ses genoux, le vieux médecin dit pour
me rassurer : « Viens, mon petit coco ! On va jouer à faire la cuisine. » A partir de ce
moment je ne me souviens de rien, sinon de l’attaque soudaine du chirurgien qui
plongea un outil dans ma gorge, de la douleur que je ressentis et du cri de bête qu’on
éventre que je poussai. Ma mère, qui m’entendit d’à côté fut effarée.
Dans le fiacre qui nous ramena je ne dis pas un mot ; le choc avait été si violent
que pendant vingt-quatre heures il fut impossible de m’arracher une parole ; ma mère,
complètement désorientée, se demandait si je n’étais pas devenu muet. Tout ce que
je me rappelle de la période qui suivit immédiatement l’opération, c’est le retour en
fiacre, les vaines tentatives de mes parents pour me faire parler puis, à la maison : ma
mère me tenant dans ses bras devant la cheminée du salon, les sorbets qu’on me
faisait avaler, le sang qu’à diverses reprises je dégurgitai et qui se confondait pour
moi avec la couleur fraise des sorbets.
Ce souvenir est, je crois, le plus pénible de mes souvenirs d’enfance. Non
seulement je ne comprenais pas que l’on m’eût fait si mal, mais j’avais la notion d’une
duperie, d’un piège, d’une perfidie atroce de la part des adultes, qui ne m’avaient
amadoué que pour se livrer sur ma personne à la plus sauvage agression.

5) Quels caractéristiques de l'écriture autobiographique ce texte met-il en valeur ?


Sagot :

Réponse ::tout d'abord ce texte est une autobiographie, il met notamment en avant ses souvenirs d'enfance(donc les souvenirs du narrateur car c'es une autobiographie). Dans une première parti il nous raconte donc ses souvenir ,comment il en n'est arrive la et dans une deuxième parti ses ressenti actuel c'est donc actuel.

Conclusion:il met en avant ses souvenir d'enfance.

Petit +, quand le narrateur utilise dans une autobiographie "Je" en parlant d'une action qu'il a fait avant , c'est un "je" narré .au contraire le "je d present est un" je "narrant.

J'espere t'avoir aidé;)

Explications :

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