bobochiki93
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Expliquez le texte
pour le premier cours de la rentrée de novembre 2020


Exister pour nous, c'est sentir; notre sensibilité est incontestablement antérieure à notre
intelligence, et nous avons eu des sentiments avant des idées. Quelle que soit la cause de
notre être, elle a pourvu à notre conservation en nous donnant des sentiments
convenables à notre nature; et l'on ne saurait nier qu'au moins ceux-là ne soient innés.
Ces sentiments, quant à l'individu sont l'amour de soi, la crainte de la douleur, l'horreur
de la mort, le désir du bien-être. Mais si, comme on s'en peut douter, l'homme est sociable
par sa nature, ou du moins fait pour le devenir, il ne peut l'être que par d'autres sentiments
innés, relatifs à son espèce; car, à ne considérer que le besoin physique, il doit
certainement disperser les hommes au lieu de les rapprocher. Or c'est du système moral
formé par ce double rapport à soi-même et à ses semblables que naît l'impulsion de la
conscience. Connaître le bien, ce n'est pas l'aimer: l'homme n'en a pas la connaissance
innée, mais sitôt que sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l'aimer: c'est ce sentiment qui est inné.

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Emile ou de l'éducation (1762), Livre IV.​

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Sagot :

Réponse : Bonjour,

Explications : Exister, c'est sentir notre sensibilité d'être et de comprendre que nous  "sommes " ressentir est du domaine  de la conscience " douleur physique ou mentale " c'est une prise de conscience, l'intelligence se présente et une introspection s'impose, réfléchir donc à ce qui se passe en nous.

                   Ensuite l'adaptation à la vie est personnelle, il faut se faire une place, tenant compte du risque de l'âge, de la santé, on cherche son bien être à ce moment précis, c'est personnel et donc égoïste "arriviste dirons nous ".

                    Disperser les gens pour mieux dominer, c'est les manipuler pour mieux régner.

                     Le bien recherché pour soi est conscient, utile à ses propres fins, pas d'amour pour le bien, le résultat seul compte.

                      La conscience du mauvais chemin est une remise en cause des premières décisions, un regret de mal faire, c'est reconnaître le bien et ces valeurs, la raison prend sa place, le respect l'accompagne.

                       Je souhaite vous avoir aidé.

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