Bonjour, tout d’abord les cochons ont essayé de faire venir l’équarrisseur pendants à journée de travail, pour que personne ne se rende compte de rien. Malheureusement pour eux, les autres animaux s’en aperçoivent et viennent saluer Malabar, tout heureux qu’il parte enfin en maison de retraite. Ce n’est qu’au moment où le camion repart que Benjamin lit ce qui est écrit sur le camion et qu’il crie aux autres que, si le fourgon s’en va, Malabar sera tué. Incrédulité d’abord, puis panique parmi les animaux, qui tentent d’empêcher le départ du camion, en vain. Alors ils hurlent à Malabar de s’enfuir, ce qu’il essaye de faire, mais il s’effondre et n’a plus la force nécessaire pour détruire la porte à coup de sabot.
Pour le style : le début du passage est un peu lent, puis à partir des cris de Benjamin, les actions rapides se multiplient (nombreux passés simples, nombreux adverbes de temps pour créer du suspense...), et pour que le texte soit plus poignant, on évoque d’abord le museau de Malabar, puis ses « traits » et son « visage » - termes impropres utilisés sciemment pour l’assimiler à un être humain, et faire allusion à la déportation, pour horrifier et bouleverser le lecteur.
Bonne journée !
