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bonjour
je voulais demander s'il y avait :
.un adverbe qui a introduit la morale (ou autre je sais pas..)
.ou tout simplement des adverbes ,
.des figures de style,
. qu'est-ce que le fabuliste essaie de nous faire comprendre ?
.est-ce que c'est une critique d'un comportement social( par exemple) ?
.si se nest pas une critique d'un comportement social Quel est la critique,la leçon que essaye de nous montrer cette fable?

c'est question sont à répondre grâce àux morale de la fable l'âne et le chien :

- "il se faut entraider, c'est la loi de la nature :"
- "je conclus qu'il faut qu'on s'entraide"​

Sagot :

Réponse :

La morale curieusement est en deux temps, au début et à la fin. Il n'est pas introduite au début, elle s'apparente à un proverbe.

A la fin : "j'en conclus" est comme une déduction du récit.

Le fabuliste essaie de nous montrer la nécessité de rendre service. En fait un bienfait n'est jamais perdu et quelqu'un qu'on a aidé nous le revaudra. L'âne ne l'avait pas compris alors le chien l'a laissé se débrouiller avec le loup.

Oui, on peut dire que c'est la critique de l'individualisme.

Explications :

L'ÂNE ET LE CHIEN

Il se faut entraider, c'est la loi de nature :  

            L'Âne un jour pourtant s'en moqua :  

            Et ne sais comme il y manqua ;  

            Car il est bonne créature.  

Il allait par pays accompagné du Chien,  

            Gravement, sans songer à rien,  

            Tous deux suivis d'un commun maître.  

Ce maître s'endormit : l'Âne se mit à paître :  

             Il était alors dans un pré,  

             Dont l'herbe était fort à son gré.  

Point de chardons pourtant ; il s'en passa pour l'heure :  

Il ne faut pas toujours être si délicat ;  

             Et faute de servir ce plat  

             Rarement un festin demeure.  

             Notre Baudet s'en sut enfin  

Passer pour cette fois. Le Chien mourant de faim  

Lui dit : Cher compagnon, baisse-toi, je te prie ;  

Je prendrai mon dîné dans le panier au pain.  

Point de réponse, mot ; le Roussin d'Arcadie  

             Craignit qu'en perdant un moment,  

             Il ne perdît un coup de dent.  

             Il fit longtemps la sourde oreille :  

Enfin il répondit : Ami, je te conseille  

D'attendre que ton maître ait fini son sommeil ;  

Car il te donnera sans faute à son réveil,  

             Ta portion accoutumée.  

             Il ne saurait tarder beaucoup.  

             Sur ces entrefaites un Loup  

Sort du bois, et s'en vient ; autre bête affamée.  

L'Âne appelle aussitôt le Chien à son secours.  

Le Chien ne bouge, et dit : Ami, je te conseille  

De fuir, en attendant que ton maître s'éveille ;  

Il ne saurait tarder ; détale vite, et cours.  

Que si ce Loup t'atteint, casse-lui la mâchoire.  

On t'a ferré de neuf ; et si tu me veux croire,  

Tu l'étendras tout plat. Pendant ce beau discours  

Seigneur Loup étrangla le Baudet sans remède.  

Je conclus qu'il faut qu'on s'entraide.