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Sagot :
Bonjour,
Proposition pour la partie Il :
La grande ville est souvent présentée comme une entité froide, impitoyable et déshumanisée : la surpopulation et l’omniprésence du béton et de l’acier la rendent menaçante, oppressante. Pourtant, la plupart des habitants s’y adapte tant bien que mal... et la solitude ne leur pèse pas, parce qu’elle ne les concerne pas tant qu’ils ont un métier prenant, une passion et un entourage familial ou un réseau amical développé.
Mais pour ceux qui ont toujours connu la solidarité de la campagne, les relations amicales même avec les commerçants de proximité, le choc est rude : l’anonymat des grandes villes est vécu comme un poids écrasant.
On pourrait objecter qu’en ville pourtant, le développement intense de chaque quartier le rend attractif sur le plan économique, commercial et culturel : il y a beaucoup d’activités proposées, pour tous les âges et tous les milieux sociaux.
De plus, la visibilité des associations et des clubs est augmentée grâce aux nouvelles technologies : les sites Internet bien sûr, mais aussi la présence sur les réseaux sociaux, les webcams en temps réel, la réalité augmentée, les visites 3D ou en audioguide dans toutes les langues... alors comment expliquer que la solitude ressentie soit pourtant si forte ?
En premier lieu, il y a l’ambiance d’affairement perpétuel, l’obsession du rendement et de l’efficacité qui oppresse beaucoup.
Ensuite, l’artificialité de la jungle de béton avec ses immeubles et son esthétique ultramoderne mais froide à des impacts certains sur le moral. L’absence d’espaces verts en quantité suffisante, la pollution atmosphérique et sonore et le bruit mettent aussi l’organisme à rude épreuve, sans parler de l’agacement dû aux pertes de temps dans les embouteillages et au stress permanent des déplacements professionnels ou autres, très chronophages.
Enfin, même si la grande ville offre quantité d’occasions de sorties ou de rencontres, comment en profiter lorsque l’on ne connaît personne, qu’on est loin de sa famille et de ses amis, et qu’y participer demande un sacrifice de temps qu’on ne peut pas toujours se permettre ?
Le sentiment de solitude et d’abandon en est logiquement démultiplié, car même si on est en couple ou en famille, les objectifs professionnels à atteindre et les horaires décalés font qu’on se croise un peu le matin, un peu le soir, mais que l’essentiel de la journée se déroule sans aucun vrai contact avec ses proches. Et les réseaux sociaux n’aident absolument pas : même si on a des milliers d’ « amis » sur Facebook ou autres, sur qui peut-on vraiment compter en cas de problème ? Petit à petit donc, la lassitude de la routine monotone s’installe, et des opérations très ponctuelles une seule fois dans l’année comme la Fête des voisins ne peut rien y changer : les citoyens se démoralisent, puis n’ont plus goût à rien et se mettent en retrait. Du fait de l’anonymat des grandes villes et des obligations de tout un chacun, il peut s’écouler des semaines voire des mois avant que ce retrait ne se remarque et qu’on se dise : « Au fait, que devient untel ou unetelle ? Ça fait longtemps que je suis sans nouvelles... »
Cette déshumanisation urbaine est-elle irrémédiable, ou peut-on la corriger par l’action individuelle ou collective des quartiers ?
Voilà, bonne journée !
Proposition pour la partie Il :
La grande ville est souvent présentée comme une entité froide, impitoyable et déshumanisée : la surpopulation et l’omniprésence du béton et de l’acier la rendent menaçante, oppressante. Pourtant, la plupart des habitants s’y adapte tant bien que mal... et la solitude ne leur pèse pas, parce qu’elle ne les concerne pas tant qu’ils ont un métier prenant, une passion et un entourage familial ou un réseau amical développé.
Mais pour ceux qui ont toujours connu la solidarité de la campagne, les relations amicales même avec les commerçants de proximité, le choc est rude : l’anonymat des grandes villes est vécu comme un poids écrasant.
On pourrait objecter qu’en ville pourtant, le développement intense de chaque quartier le rend attractif sur le plan économique, commercial et culturel : il y a beaucoup d’activités proposées, pour tous les âges et tous les milieux sociaux.
De plus, la visibilité des associations et des clubs est augmentée grâce aux nouvelles technologies : les sites Internet bien sûr, mais aussi la présence sur les réseaux sociaux, les webcams en temps réel, la réalité augmentée, les visites 3D ou en audioguide dans toutes les langues... alors comment expliquer que la solitude ressentie soit pourtant si forte ?
En premier lieu, il y a l’ambiance d’affairement perpétuel, l’obsession du rendement et de l’efficacité qui oppresse beaucoup.
Ensuite, l’artificialité de la jungle de béton avec ses immeubles et son esthétique ultramoderne mais froide à des impacts certains sur le moral. L’absence d’espaces verts en quantité suffisante, la pollution atmosphérique et sonore et le bruit mettent aussi l’organisme à rude épreuve, sans parler de l’agacement dû aux pertes de temps dans les embouteillages et au stress permanent des déplacements professionnels ou autres, très chronophages.
Enfin, même si la grande ville offre quantité d’occasions de sorties ou de rencontres, comment en profiter lorsque l’on ne connaît personne, qu’on est loin de sa famille et de ses amis, et qu’y participer demande un sacrifice de temps qu’on ne peut pas toujours se permettre ?
Le sentiment de solitude et d’abandon en est logiquement démultiplié, car même si on est en couple ou en famille, les objectifs professionnels à atteindre et les horaires décalés font qu’on se croise un peu le matin, un peu le soir, mais que l’essentiel de la journée se déroule sans aucun vrai contact avec ses proches. Et les réseaux sociaux n’aident absolument pas : même si on a des milliers d’ « amis » sur Facebook ou autres, sur qui peut-on vraiment compter en cas de problème ? Petit à petit donc, la lassitude de la routine monotone s’installe, et des opérations très ponctuelles une seule fois dans l’année comme la Fête des voisins ne peut rien y changer : les citoyens se démoralisent, puis n’ont plus goût à rien et se mettent en retrait. Du fait de l’anonymat des grandes villes et des obligations de tout un chacun, il peut s’écouler des semaines voire des mois avant que ce retrait ne se remarque et qu’on se dise : « Au fait, que devient untel ou unetelle ? Ça fait longtemps que je suis sans nouvelles... »
Cette déshumanisation urbaine est-elle irrémédiable, ou peut-on la corriger par l’action individuelle ou collective des quartiers ?
Voilà, bonne journée !
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