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Sagot :
Bonjour,
Dans le texte suivant, mettez les verbes entre parenthèses au temps et au mode qui conviennent.
a. Dans le premier paragraphe, quel temps allez-vous employer ? Quelles sont ici ses deux valeurs ? On emploie le présent de vérité générale, parce que le lieu existe toujours, et l’impératif présent pour expliquer l’origine du nom des lacs.
b. Où commence le récit ? Il est au passé. Mettez les verbes au temps qui convient. Le récit commence avec l’expression « Il y avait longtemps », à l’imparfait.
Le fleuve Min qui arrose province de Sscu tch'ouan abrite au creux de ses vingt-quatre méandres vingt-quatre petits lacs qu'on appelle les Larmes. Vous ne savez pas d'où leur vient ce nom ? Eh bien, écoutez cette histoire.
Il y avait longtemps, bien longtemps vivait dans un village de cette contrée un fermier si méchant et à l'âme si noire que les gens l’avaient surnommé le Tigre noir. Il possédait tant de champs qu'on ne pouvait les compter et sa table ne se couvrait que des mets les plus fins. Il allait toujours vêtu de soie et de brocart, écorchant sans pitié les pauvres gens. Malheur à ceux qui ne pouvaient payer à temps leur fermage!
Dans ce village habitait un jeune garçon du nom de Wen P'eng qui vivait avec sa mère. Son père avait déjà quitté depuis longtemps ce monde à la suite des mauvais traitements du Tigre noir. Wen P'eng était encore trop jeune pour les travaux des champs : aussi vivait-il de sa pêche quotidienne dont il vendait le produit dans les auberges avoisinantes.
Un jour qu'il était assis au bord de la rivière à guetter le poisson, il vit descendre le crépuscule
alors qu'il n’avait pas pris un seul poisson. Il allait rentrer lorsque sa ligne se courba soudain. Le garçon se précipita sur sa canne à pêche et tira, tira.
Mais on eût dit que la ligne était ancrée au fond de l'eau. Elle ne bougeait (ou ne bougea) pas d'un pouce.
«Ce doit être quelque très gros poisson, pensa Wen Peng en s'arc-boutant.
Et après bien des efforts, il réussit enfin à retirer le poisson. Et quel poisson ! Énorme et scintillant !
Des écailles d'or brillaient autour de sa gueule énorme et sur sa queue.
«Wen P'eng, je t'en supplie, relâche-moi, gémit le poisson d'une voix humaine, je te récompenserai. »
Le garçon eut pitié du merveilleux poisson et le relança dans l'eau.
Quelques instants plus tard, le poisson réapparut à la surface, se dirigea vers la rive et y déposa une grosse perle brillante.
<< Prends-la, dit le poisson, à partir d'aujourd'hui, tu ne manqueras plus de rien.>>
Et il s’enfonça de nouveau dans l'eau verte et disparut.
Bonne journée !
Dans le texte suivant, mettez les verbes entre parenthèses au temps et au mode qui conviennent.
a. Dans le premier paragraphe, quel temps allez-vous employer ? Quelles sont ici ses deux valeurs ? On emploie le présent de vérité générale, parce que le lieu existe toujours, et l’impératif présent pour expliquer l’origine du nom des lacs.
b. Où commence le récit ? Il est au passé. Mettez les verbes au temps qui convient. Le récit commence avec l’expression « Il y avait longtemps », à l’imparfait.
Le fleuve Min qui arrose province de Sscu tch'ouan abrite au creux de ses vingt-quatre méandres vingt-quatre petits lacs qu'on appelle les Larmes. Vous ne savez pas d'où leur vient ce nom ? Eh bien, écoutez cette histoire.
Il y avait longtemps, bien longtemps vivait dans un village de cette contrée un fermier si méchant et à l'âme si noire que les gens l’avaient surnommé le Tigre noir. Il possédait tant de champs qu'on ne pouvait les compter et sa table ne se couvrait que des mets les plus fins. Il allait toujours vêtu de soie et de brocart, écorchant sans pitié les pauvres gens. Malheur à ceux qui ne pouvaient payer à temps leur fermage!
Dans ce village habitait un jeune garçon du nom de Wen P'eng qui vivait avec sa mère. Son père avait déjà quitté depuis longtemps ce monde à la suite des mauvais traitements du Tigre noir. Wen P'eng était encore trop jeune pour les travaux des champs : aussi vivait-il de sa pêche quotidienne dont il vendait le produit dans les auberges avoisinantes.
Un jour qu'il était assis au bord de la rivière à guetter le poisson, il vit descendre le crépuscule
alors qu'il n’avait pas pris un seul poisson. Il allait rentrer lorsque sa ligne se courba soudain. Le garçon se précipita sur sa canne à pêche et tira, tira.
Mais on eût dit que la ligne était ancrée au fond de l'eau. Elle ne bougeait (ou ne bougea) pas d'un pouce.
«Ce doit être quelque très gros poisson, pensa Wen Peng en s'arc-boutant.
Et après bien des efforts, il réussit enfin à retirer le poisson. Et quel poisson ! Énorme et scintillant !
Des écailles d'or brillaient autour de sa gueule énorme et sur sa queue.
«Wen P'eng, je t'en supplie, relâche-moi, gémit le poisson d'une voix humaine, je te récompenserai. »
Le garçon eut pitié du merveilleux poisson et le relança dans l'eau.
Quelques instants plus tard, le poisson réapparut à la surface, se dirigea vers la rive et y déposa une grosse perle brillante.
<< Prends-la, dit le poisson, à partir d'aujourd'hui, tu ne manqueras plus de rien.>>
Et il s’enfonça de nouveau dans l'eau verte et disparut.
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