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Sagot :
Explications:
Introduction
De nos jours, les écrans- et nous définirons ci-après ce que nous appelons « écrans »- sont omniprésents dans le quotidien : tablettes, Smartphones, télévisions, ordinateurs.. En tant qu'adulte, à titre personnel ou professionnel, nous sommes nombreux à utiliser un ou plusieurs écrans quotidiennement : ils ont pris une place importante au sein des familles (Harlé & Desmurget, 2012). Il y a en effet en moyenne 5,5 écrans par foyer (source : Site du Conseil Supérieur de l'audiovisuel (CSA), 2017). Les enfants ont ainsi dès le plus jeune âge accès à ces différents outils numériques (Leblanc, 2017). Comment, dès lors, ne pas s'interroger sur leurs impacts -positifs ou négatifs- sur le développement des enfants et leur santé ? Sait-on à l'heure actuelle quelle est l'influence de ces différents écrans sur le fonctionnement de notre cerveau et plus particulièrement sur le cerveau des enfants ? En dehors de toute pathologie avérée, peut-il exister un lien entre une surexposition aux écrans et des difficultés scolaires, telles que des difficultés à entrer dans les apprentissages, troubles du comportement ou de l'attention ? Les parents, qui sont en première ligne pour encadrer l'usage des écrans fait par leurs enfants, ont-il conscience du danger potentiel de ces outils ? Nous, professionnels, prenons-nous suffisamment en compte cette variable dans nos évaluations ? De quels moyens de prévention disposons-nous ? Comment pouvons-nous à bon escient utiliser les outils numériques pour nos jeunes patients? Ce sont, entre autres, ces différentes interrogations de départ qui m'ont amenée à vouloir approfondir ce thème. Nous avons voulu explorer les données de la littérature récente afin de savoir, dans un premiers temps, si des études scientifiques rapportaient des bienfaits et/ou des dangers liés aux écrans, et le cas échéant, nous souhaitions réfléchir à quel rôle tant que psychologue spécialisée en neuropsychologie nous pouvions jouer dans la prévention (en cas de dangers avérés) tout comme dans la potentialisation de l'usage (en cas de bienfaits avérés).
Conclusion
Le sujet très actuel des écrans est vaste et nous n'en avons abordé qu'une petite partie dans ce travail. Les outils numériques sont de plus en plus nombreux et sophistiqués, et sont à portées des enfants de plus en plus jeunes. Il est donc bien légitime de s'interroger sur leurs effets, que ce soit en termes de développement cognitif ou de santé. Nous avons vu que les outils numériques peuvent avoir des conséquences négatives lorsqu'ils sont utilisés de façon inadaptées : exposition intensive et précoce, sans l'interaction avec l'adulte, avec des contenus parfois inadaptés à l'âge. Mais ces outils, utilisės à bon escient, peuvent être des supports d'éveil et d'apprentissage. Ils fournissent par ailleurs de véritables prothèses cognitives, entre autre dans le cas de troubles des apprentissages, permettant de pallier une fonction cognitive défaillante. Ainsi, il n'est pas possible de s'en tenir à un avis uniquement négatif, mais il est important de rappeler que ces écrans ne doivent être qu'un support d'éveil parmi d'autres, tels que les jeux traditionnels que l'enfant manipule. La prévention a donc toute sa place dans ce domaine, que ce soit l'information des parents et des professionnels, ou la sensibilisation des enfants eux-mêmes via des programmes tels que celui proposé par la fondation la main à la pâte. Pour conclure, nous reprendrons une phrase de l'avis de l'académie de sciences en 2013: « Ces objets numériques sont capables du meilleur et du pire : l'éveil, la sollicitation de l'intelligence, la socialisation, mais aussi la dépendance plus ou moins pathologique, l'oubli de la vie réelle et l'illusion ». Ainsi, nous devons tendre vers un bon usage des outils numériques et notre travail de réflexion nous amène à dire que les écrans ne sont pas à bannir mais qu'il faut prendre soin d'introduire le bon écran, au bon moment, avec le bon contenu, pour une durée adaptée, le tout en fonction de l'âge de l'enfant, soit en définitive : le bon écran, à bon escient.
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