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Sagot :
Bonjour,
On ne raconte pas vraiment ses souvenirs, mais plutôt l’image qu’on en a gardé :
- d’abord parce qu’on les délimite pour avoir un récit cohérent avec début, milieu et fin, alors que notre vie a continué depuis, et que notre regard a évolué : raconter après coup pour reconstituer un souvenir, c’est déjà une réinterprétation.
- ensuite parce qu’avec le temps qui passe, la mémoire joue des tours : on se trompe de date, on oublie des détails, on en ajoute d’autres, on réécrit les sentiments ou sensations qu’on avait sur le moment, etc...
- la mémoire conserve ses secrets : un souvenir traumatisant peut être « effacé » pour nous aider à mieux le surmonter, alors que d’autres qui sont totalement insignifiants vont curieusement nous revenir en tête. Par exemple, beaucoup de personnes âgées sont incapables de se souvenir de ce qu’elles ont mangé la veille ou même à midi, en revanche elles peuvent raconter avec une très grande précision des souvenirs qui remontent à leur petite enfance (à trois ou quatre ans)
- tout dépend aussi de l’intensité du souvenir : plus il nous a touché ou ému, plus on s’en souviendra nettement.
A toi de choisir ensuite si on a plutôt tendance à embellir ou à atténuer le souvenir, parce qu’avec le recul, plus on avance en âge et plus on « réécrit » le souvenir en lui donnant plus ou moins d’importance, de conséquences, etc...
Bon après-midi !
On ne raconte pas vraiment ses souvenirs, mais plutôt l’image qu’on en a gardé :
- d’abord parce qu’on les délimite pour avoir un récit cohérent avec début, milieu et fin, alors que notre vie a continué depuis, et que notre regard a évolué : raconter après coup pour reconstituer un souvenir, c’est déjà une réinterprétation.
- ensuite parce qu’avec le temps qui passe, la mémoire joue des tours : on se trompe de date, on oublie des détails, on en ajoute d’autres, on réécrit les sentiments ou sensations qu’on avait sur le moment, etc...
- la mémoire conserve ses secrets : un souvenir traumatisant peut être « effacé » pour nous aider à mieux le surmonter, alors que d’autres qui sont totalement insignifiants vont curieusement nous revenir en tête. Par exemple, beaucoup de personnes âgées sont incapables de se souvenir de ce qu’elles ont mangé la veille ou même à midi, en revanche elles peuvent raconter avec une très grande précision des souvenirs qui remontent à leur petite enfance (à trois ou quatre ans)
- tout dépend aussi de l’intensité du souvenir : plus il nous a touché ou ému, plus on s’en souviendra nettement.
A toi de choisir ensuite si on a plutôt tendance à embellir ou à atténuer le souvenir, parce qu’avec le recul, plus on avance en âge et plus on « réécrit » le souvenir en lui donnant plus ou moins d’importance, de conséquences, etc...
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