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La constitution de la République romaine, n'a pas de sens en droit romain, car Rome n'a jamais eu de constitution. Le mos maiorum (mot latin désigne les « coutumes des ancêtres ») mais non des règles constitutionnelles. C'est un ensemble tacite de directives et de principes en constante évolution qui se transmet oralement[1].
La source fondamentale de souveraineté (mais ce concept féodal est lui aussi anachronique pour Rome) dans cette république antique, comme pour les républiques modernes, est le populus (universi cives, somme des citoyens) (peuple)[2]. Le peuple de Rome se rassemble en assemblées législatives pour ratifier les lois et élire les magistrats[3]. Le Sénat s’occupe des affaires quotidiennes de Rome, et ses membres président les tribunaux[4]. Les magistrats font respecter le droit, convoquent et président le Sénat et les assemblées législatives[5]. Les trois pouvoirs s’équilibrent et se contrôlent mutuellement (mais là encore l'idée de trois pouvoirs séparés, équilibrés est un anachronisme, moderne cette fois).
Néanmoins, la séparation des pouvoirs entre ces trois branches n’est pas systématique. Il y a ainsi de fréquents usages d’outils constitutionnels qui ne sont pas en harmonie avec l’esprit de la constitution romaine[6]. L’équilibre constitutionnel a été rompu la première fois en faveur de l’élément démocratique pendant les tribunats de Tiberius et Caius Sempronius Gracchus[7]. Quarante ans plus tard, pour répondre à la crise constitutionnelle amorcée par les Gracques, le dictateur Lucius Cornelius Sulla transfère de façon radicale le pouvoir de l’élément démocratique (les assemblées législatives) vers l’élément aristocratique (le Sénat). Durant les quarante années suivantes, ce déséquilibre constitutionnel continue de se détériorer comme il dérive ostensiblement vers la formation de dictatures militaires. Cette crise constitutionnelle conduit finalement à l’écroulement de la République romaine et son évolution en une forme de gouvernement autocratique qui sera plus tard appelé « Empire romain »[8].
La constitution de la République romaine, n'a pas de sens en droit romain, car Rome n'a jamais eu de constitution. Le mos maiorum (mot latin désigne les « coutumes des ancêtres ») mais non des règles constitutionnelles. C'est un ensemble tacite de directives et de principes en constante évolution qui se transmet oralement[1].
La source fondamentale de souveraineté (mais ce concept féodal est lui aussi anachronique pour Rome) dans cette république antique, comme pour les républiques modernes, est le populus (universi cives, somme des citoyens) (peuple)[2]. Le peuple de Rome se rassemble en assemblées législatives pour ratifier les lois et élire les magistrats[3]. Le Sénat s’occupe des affaires quotidiennes de Rome, et ses membres président les tribunaux[4]. Les magistrats font respecter le droit, convoquent et président le Sénat et les assemblées législatives[5]. Les trois pouvoirs s’équilibrent et se contrôlent mutuellement (mais là encore l'idée de trois pouvoirs séparés, équilibrés est un anachronisme, moderne cette fois).
Néanmoins, la séparation des pouvoirs entre ces trois branches n’est pas systématique. Il y a ainsi de fréquents usages d’outils constitutionnels qui ne sont pas en harmonie avec l’esprit de la constitution romaine[6]. L’équilibre constitutionnel a été rompu la première fois en faveur de l’élément démocratique pendant les tribunats de Tiberius et Caius Sempronius Gracchus[7]. Quarante ans plus tard, pour répondre à la crise constitutionnelle amorcée par les Gracques, le dictateur Lucius Cornelius Sulla transfère de façon radicale le pouvoir de l’élément démocratique (les assemblées législatives) vers l’élément aristocratique (le Sénat). Durant les quarante années suivantes, ce déséquilibre constitutionnel continue de se détériorer comme il dérive ostensiblement vers la formation de dictatures militaires. Cette crise constitutionnelle conduit finalement à l’écroulement de la République romaine et son évolution en une forme de gouvernement autocratique qui sera plus tard appelé « Empire romain »[8].
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