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Sagot :
Réponse :
voila moi j'ai eu une question de se genre voila la synthés que nous avons fait j’espère que cela t'aidera
Explications :
Le but de la narratologie cognitive, tel que je le vois, est de développer l’étude littéraire et en général sémiotique des récits à partir d’une modélisation cognitive. Il est également de développer les études cognitives de l’esprit et du sens en intégrant l’apport de la critique littéraire existante. J’examine tout d’abord, dans cet article, le concept de discours narratif (versus les discours descriptif et argumentatif) ; ensuite, je discute les principes permettant de distinguer les sous-genres narratifs (histoires réalistes, fantastiques, merveilleuses, grotesques, absurdes) ; enfin, je propose un modèle d’architecture constitutive du sens narratif, tel qu’il se manifeste dans les « bonnes histoires », histoires qui ont un sens, parce qu’elles expriment une vision de la condition humaine.
Afin de développer et de tester le modèle, j’analyse une sélection de textes littéraires considérés comme des chefs-d’œuvre : trois nouvelles de Guy de Maupassant (Deux amis, La ficelle et La parure), deux de Jorge Luis Borges (Emma Zunz et La otra muerte – L’autre mort) et, pour finir une d’Ernest Hemingway (A very short story – Une très courte histoire). À travers ces analyses, incluant certaines interprétations littéraires de ces textes, une nouvelle vision des dynamiques narratives se dessine. Des agents opèrent dans des espaces présentant des propriétés dynamiques particulières, dans la mesure où ces dernières déploient des forces caractéristiques, déterminant des actes et des faits. Je postule qu’il existe un ensemble canonique d’espaces narratifs, chacun d’eux impliquant une part importante du sens de l’histoire et y contribuant. Ce modèle distingue quatre espaces, qui sont également mis en scène comme autant de lieux distincts : un espace initial de condition, un espace de catastrophe, un espace de conséquence et un espace de conclusion.
Les forces sont décrites comme causales ou intentionnelles. Les forces causales sont soit banales (habituelles, ordinaires, soit physiques soit sociales) ou « fatales » (particulières, contingentes, exceptionnelles). Les forces intentionnelles sont agentives (volitives et incarnées dans des agents) ou magiques (surnaturelles et non-agentives, mais toujours volitives). Les espaces dynamiquement investis, qui encadrent les situations, sont liés par un ordre diégétique canonique, permettant aux forces d’avoir des effets prospectifs et rétroactifs. Cela explique le déroulement des histoires, leur fin et le sens que nous leur assignons. Interprétation et interprétabilité dépendent de la « logique » dynamique de cette diégèse spatiale, plus que de l’identification du lecteur avec les personnages d’une histoire ou de l’idéologie attribuée au narrateur.
Bonsoir, la Parure est une nouvelle à chute, dont la fin prend le lecteur par surprise et l’horrifie : Mathilde Loisel a perdu dix ans de sa vie pour... remplacer un faux bijou par un vrai !
A la réflexion, on pouvait s’en douter à trois indices : d’abord, Jeanne ne fait aucune difficulté pour prêter la parure, et quand Mathilde la lui rapporte après lui avoir pourtant écrit qu’elle avait cassé le fermoir, Jeanne ne vérifie même pas - et en dix ans, elle n’a toujours pas vu la moindre différence avec l’original ; quant au bijoutier, il fait une remarque étrange : il dit que la boîte vient bien de chez lui... mais pas la parure !
Dire la vérité dès le début lui aurait épargné un pareil calvaire - surtout qu’elle a encore plus enrichi son amie, qui a toujours bien plus qu’elle... à commencer par l’enfant que Mathilde n’a jamais pu avoir.
Donc sur le plan philosophique, Maupassant laisse entendre :
1) qu’il faut se contenter de ce que l’on a,
2) que les apparences sont trompeuses (les signes extérieurs de richesse peuvent être faux),
3) que dire la vérité plutôt que mentir pour sauver les apparences est stupide et destructeur.
Bonne soirée !
A la réflexion, on pouvait s’en douter à trois indices : d’abord, Jeanne ne fait aucune difficulté pour prêter la parure, et quand Mathilde la lui rapporte après lui avoir pourtant écrit qu’elle avait cassé le fermoir, Jeanne ne vérifie même pas - et en dix ans, elle n’a toujours pas vu la moindre différence avec l’original ; quant au bijoutier, il fait une remarque étrange : il dit que la boîte vient bien de chez lui... mais pas la parure !
Dire la vérité dès le début lui aurait épargné un pareil calvaire - surtout qu’elle a encore plus enrichi son amie, qui a toujours bien plus qu’elle... à commencer par l’enfant que Mathilde n’a jamais pu avoir.
Donc sur le plan philosophique, Maupassant laisse entendre :
1) qu’il faut se contenter de ce que l’on a,
2) que les apparences sont trompeuses (les signes extérieurs de richesse peuvent être faux),
3) que dire la vérité plutôt que mentir pour sauver les apparences est stupide et destructeur.
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