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Sagot :
Bonsoir, La Fontaine, au début de la fable, exhorte l’homme à profiter de la vie, sans perdre une minute. A celui qui pense qu’il a tout le temps pour cela, La Fontaine répond « Mon ami » par deux fois, « Hâte-toi, tu n’as pas tant à vivre. »
Il commence alors sa fable, à titre d’exemple : un chasseur tue un daim à l’arc, et au lieu de s’en contenter, il abat ensuite un faon, puis un sanglier, et s’apprête à tuer encore une perdrix. Sauf que le sanglier, gravement blessé mais pas encore raide mort, utilise ses dernières forces pour tuer le chasseur, avant de s’effondrer. La perdrix (la plus petite victime du chasseur jusqu’à présent) est donc sauvée ; à force de toujours vouloir plus, sans jamais s’arrêter, le chasseur déraisonnable perd tout, y compris sa vie : ça, c’était pour les envieux, pour ceux qui convoitent sans arrêt, sans profiter de ce qu’ils ont déjà.
Ensuite, La Fontaine s’adresse aux avares, toujours avec la même fable : un loup survient et découvre tous les cadavres précédents, et décide par avarice de commencer son festin par le plus petit bout, pour économiser à l’excès : il commence donc par la corde de l’arc du chasseur, en vrai boyau. Sauf que comme le loup ronge la corde tendue, une partie de l’arc lui revient violemment à la figure et le tue en le transperçant.
Moralité : les deux sont morts, l’un par convoitise, l’autre par avarice... mais les deux ont un point commun : ne pas avoir su profiter de ce que la vie leur offrait - défaut qui a causé leur mort précoce.
Il commence alors sa fable, à titre d’exemple : un chasseur tue un daim à l’arc, et au lieu de s’en contenter, il abat ensuite un faon, puis un sanglier, et s’apprête à tuer encore une perdrix. Sauf que le sanglier, gravement blessé mais pas encore raide mort, utilise ses dernières forces pour tuer le chasseur, avant de s’effondrer. La perdrix (la plus petite victime du chasseur jusqu’à présent) est donc sauvée ; à force de toujours vouloir plus, sans jamais s’arrêter, le chasseur déraisonnable perd tout, y compris sa vie : ça, c’était pour les envieux, pour ceux qui convoitent sans arrêt, sans profiter de ce qu’ils ont déjà.
Ensuite, La Fontaine s’adresse aux avares, toujours avec la même fable : un loup survient et découvre tous les cadavres précédents, et décide par avarice de commencer son festin par le plus petit bout, pour économiser à l’excès : il commence donc par la corde de l’arc du chasseur, en vrai boyau. Sauf que comme le loup ronge la corde tendue, une partie de l’arc lui revient violemment à la figure et le tue en le transperçant.
Moralité : les deux sont morts, l’un par convoitise, l’autre par avarice... mais les deux ont un point commun : ne pas avoir su profiter de ce que la vie leur offrait - défaut qui a causé leur mort précoce.
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