Réponse : 180 mots
La société à laquelle on appartient est évaluer souvent positivement et devient la norme à laquelle on compare les autres cultures. Cela s'appelle l'ethnocentrisme teinté de supériorité ou d'incompréhension.
Depuis l'antiquité, l'autre est celui qui n'a pas la même langue, c'est le barbare. Il en fut de même pour les peuples d'Amérique découvert par les grandes découvertes et qui ne connaissaient même pas les religions occidentales. Ils apparaissaient comme "sauvages" ou "primitifs".
Même les sociologues ont du mal à se départir d'un ethnocentrisme alors qu'il faudrait se "déconcentrer", arrêter d'être le centre des références culturelles, religieuses, sociales. Cette lutte contre l'attitude autocentrée des ethnologues se heurte à plusieurs obstacles : l'attitude de Rousseau qui valorisait l'état primitif et critiquait tout ce qui fait notre civilisation. On peut aussi idéaliser leur rapport à la nature et à l'environnement. Certains ethnographes sont tellement pénétrés de leur sujet d'étude qu'il omette toute comparaison sans laquelle une étude scientifique ne saurait être validée.
Observer, étudier, comparer devrait être la règle.
