Bonjour,
Au Moyen Age, beaucoup de chrétiens imaginaient l'éternité de la manière suivante.
Lors de la mort notre âme immatérielle se trouve confrontée à 3 possibilités :
1 - Si la vie du défunt a été en parfaite observation des commandements de Dieu et des lois de l'Eglise, alors l'élu va directement au paradis où il pourra contempler Dieu pour l'éternité.
2 - Si la vie du défunt est parsemée de fautes mais non mortelles, alors son âme va " en transit " dans un état qui s'appelle le purgatoire, c'est une attente pénible avant d'entrer au paradis et sa durée est fonction des fautes commises.
3 - Si la vie du défunt est jalonnée de crimes et de fautes mortelles, alors son âme est précipitée directement en enfer pour expier ses fautes pour l'éternité.
L'objet de ton devoir se rapporte à l'option 2, le purgatoire.
L'Eglise du Moyen Age permet que des conduites exemplaires, des bonnes actions, des dons.... puissent racheter des fautes et diminuer, voire supprimer le temps de passage par le purgatoire.
Exemple : l'Eglise accorde à un seigneur criminel le pardon de ses fautes s'il part en croisade ( c'est donc une indulgence ).
Mais les indulgences sont des épreuves souvent longues et difficiles alors certains vont trouver le clergé qui vend des indulgences en échange d'argent.... ce qui est quand même plus facile, si on est riche.
Par l'achat des indulgences, les riches espèrent donc éviter le purgatoire grâce à leur fortune.
Dès lors les indulgences deviennent un produit de " consommation " comme le blé, les étoffes ou le vin....
Ce commerce des indulgences au profit de l'Eglise a provoqué de nombreuses oppositions et il constitue l'une des causes de la naissance du protestantisme.
J'espère avoir pu t'aider.
