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Bonjours est ce que vous pouver m'aider à présenter ce document

« Ce matin, 16 avril 1917, [...] après une nuit sans sommeil, [...] attaque à 5 heures [...]. Déjà l’ennemi attend, il est prêt, il guette, il bombarde presque aussi fort que nous. [...] Je porte mes vivres, [...] quatre grenades [...] un couteau poignard [...] et, enfin, mon fusil Lebel et ses cartouches, les deux masques à gaz et sans oublier mon casque. Avant de partir, nous avons fait une petite bombe1 ; comme nous ne savons pas si nous en reviendrons, il fallait en profiter ; une courte lettre à sa famille, presque un adieu, et en route ! [...] la
première vague part, mais est aux deux tiers fauchée par les mitrailleuses ennemies qui sont dans des petits abris en ciment armé. [...] puis c’est à nous de partir, [...] nous sautons sur les parapets2 [...] les mitrailleuses et les obus pleuvent autour de nous ; [...] après mille péripéties, nous arrivons à cette fameuses crête : nous avons laissé de nombreux morts et blessés en route. [...] Nous en sommes écœurés, nous avons les larmes aux yeux. Quelques Sénégalais, morts eux aussi, plus à gauche. [...] nous sommes gelés et une eau glaciale a succédé à la neige. [...] C’est l’enfer ; le papier ne peut contenir et je ne puis exprimer les horreurs, les souffrances que nous avons endurées dans ce coin de terre de France ! Il faut y être passé pour comprendre. »
Témoignage de Paul Clerfeuille, cité par André Loez, Dossier pour une visite du Chemin des Dames, © CRID 14-18, 2007.
1. Une fête dans le langage des poilus. 2. Bord supérieur d’une tranchée.

merci en avance

Sagot :

Bonjour,

Ce texte évoque le drame vécu par un soldat français qui participe à une attaque contre des positions allemandes fortifiées, lors de la bataille du Chemin des Dames en avril 917.

Il raconte le soin qu'il apporte à son matériel lequel peut lui sauver la vie, le vin bu avant de foncer à l'assaut, les craintes de ne jamais en revenir vivant....

Il écrit une courte lettre à sa famille, peut - être la dernière...

Il entrevoit la première vague des soldats qui se font massacrer par les mitrailleuses allemandes qui tirent 10 balles à chaque seconde et fauchent les assaillants.

Ensuite il escalade le parapet de sa tranchée et court vers les Allemands au milieu des explosions d'obus et de la mitraille.

Beaucoup meurent en escaladant la pente mais lui parvient à atteindre le sommet de la crête.

Tandis qu'une pluie glacée perce son uniforme, il aperçoit auprès de lui plusieurs Sénégalais qui ont été tués.

Alors qu'il écrit ce récit il se rend compte qu'aucun talent d'écrivain ne pourrait suffire pour exprimer les souffrances endurées par ces hommes....

J'espère avoir pu t'aider.

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