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Bonjour pouvez vous m’aider à cette exercice svp merci d’avance Analyse:
1. Quels sentiments éprouvez-vous à la lecture de ce poème? Justifiez.
2. S'adresse-t-il à une femme? À un ami? À une nature personnifiée?
3. À quels thèmes se rapportent les mots utilisés: la nature? L'amitié? L'amour?
4. Expliquez les termes « les nuées » (vers 1) et « un hymne » (vers 8).
5. Quelle figure de style est présente au début du troisième quatrain?
6. Quelle alliteration très présente marque le temps qui passe tout au long du poème?
7. Quels sentiments animent le poète lorsqu'il écrit ce texte? Comment interprétez-vous le
mot « radieux » à la fin de ce poème?


Sagot :

Réponse :

1. Le poème provoque une certaine nostalgie, une certaine mélancolie.

2. Le poète ne s'adresse ni à une femme ni à un ami mais à la nature et à lui-même. C'est comme une médiation sur la nature éternelle et sur nos vies éphémères.

3. Le champ lexical dominant est celui de la nature  et du temps : soleil, orage, jour, nuit, soir,mers, monts, fleuves, eaux, montagnes, fleuve, campagnes.

4. Nuées = les cieux

Hymne = un chant solennel qui célèbre

5. Figure de style : "refroidi sous ce soleil " : opposition, oxymore

6. L'allitération en S qui imite la fuite du temps.

7. Le poète est conscient du temps qui passe sur l'home alors que la nature perdure.

"Radieux" : le poème se termine par un adjectif qui désigne une lumière éclatante, qui irradie, jette ses rayons. Signe de vitalité.

Explications : Soleils couchants de Victor Hugo

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.

Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;

Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;

Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront; ils passeront en foule

Sur la face des mers, sur la face des monts,

Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule

Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,

Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts

S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes

Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,

Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,

Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,

Sans que rien manque au monde, immense et radieux !