Réponse :
Bonjour,
Ne sachant s'il faut développer une réponse positive, ou une réponse négative, voici des pistes pour les deux.
Version positive (oui, la religion est essentielle) :
1) La religion a façonné l'histoire des pays sur tous les plans : physique (défrichage, assèchement de marais, plantations de vignes ou d'arbres fruitiers par les moines des différents monastères), culturel et artistique (art religieux, tableaux, vitraux, dessins, peintures à sujet religieux), architectural (construction de cathédrales, d'abbayes, d'églises magnifiques), spirituel (idée de transcendance, de paradis et d'enfer, d'immortalité de l'âme...)
2) La religion pousse l'homme à s'affranchir du matérialisme pour s'occuper de son âme, et donc le pousse vers le Beau, le Bien, pour mériter le paradis : cela conduit donc à des oeuvres de charité, d'action sociale toujours très actives aujourd'hui (ex : Fondation de l'Abbé Pierre, Petits Frères des Pauvres, Armée du Salut...)
3) La religion pose des principes de vie plutôt sains (ex : nourriture hallal, casher), qui aident à se sentir bien et en bonne santé.
4) En poussant l'homme à s'améliorer constamment, la religion le rend moins dépendant de la société, plus entreprenant, créateur d'innovations diverses et de richesses (ex : les familles protestantes qui ont fait la gloire de la France, dont la famille Peugeot)
Version négative (non, la religion n'est pas essentielle) :
1) Karl Marx la surnomme "L'opium du peuple", ça veut tout dire ! Pour lui, c'est une drogue qui bourre l'esprit de chimères (vie après la mort, paradis et enfer, etc...)
2) La religion peut aboutir à des dérives sectaires, ou, pire encore, à des régimes totalitaires barbares et meurtriers (ex : l'Etat islamique, DAESH)
3) Qui peut prétendre être sauvé ? La religion n'apporte qu'un réconfort de façade, une consolation bien maigre quand on est pauvre, malheureux : l'espoir d'un monde meilleur et plus juste peut être qualifié de ridicule (perte de temps à suivre des préceptes dépassés)
4) La religion peut conduire à l'orgueil (se sentir meilleur que les autres parce qu'on est croyant), voire à l'hypocrisie (que dénonce Molière dans sa pièce Tartuffe, par exemple), et même à l'intolérance (on n'accepte plus ceux qui ne pensent pas comme nous, taxés d'"hérétiques" et de "mécréants")
Voilà quelques pistes de réflexion, j'espère que ça t'aidera un peu.
Bon courage !
Explications :
