Bonjour,
Au XVIIIe siècle, les femmes n'ont que peu de libertés et de droits.
Dans un monde dominé par les hommes, elles sont le plus souvent mères de familles ou exercent diverses activités : paysannes, marchandes, servantes...
Les femmes sont soumises à l'autorité paternelle puis à celle de leur mari.
Cependant, certaines d'entre elles, surtout dans la noblesse et la bourgeoisie, ne se satisfont pas de cette condition qu'elles jugent inférieure, elles revendiquent le droit de gérer leurs biens, celui d'exercer une profession en toute liberté, de s'associer, de parler et d'être écoutées dans les assemblées...
Elles créent des salons littéraires où des esprits plus évolués discutent des problèmes du moment, des réformes indispensables, de la liberté de pensée et d'opinion....
Peu à peu une " conscience féminine " se développe et elle s'épanouit sous la révolution lorsque Olympe de Gouge déclare :
" Puisque les femmes ont le droit de monter sur l'échafaud, elles doivent aussi avoir le droit de monter à la tribune ".
J'espère avoir pu t'aider.
