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Bonjour, Est ce que possible s’il vous plaît de me donner 5 poèmes de coup cœur pour le recueil les fleurs du mal de Baudelaire . Merci d’avance

Sagot :

Réponse :

L’amour du mensonge

L’amour et le crâne

La beauté

Parfum exotique

Le cygne

Réponse:

Bien loin d'ici

C'est ici la case sacrée

Où cette fille très parée,

Tranquille et toujours préparée,

D'une main éventant ses seins,

Et son coude dans les coussins,

Ecoute pleurer les bassins ;

C'est la chambre de Dorothée.

- La brise et l'eau chantent au loin

Leur chanson de sanglots heurtée

Pour bercer cette enfant gâtée.

Du haut en bas, avec grand soin,

Sa peau délicate est frottée

D'huile odorante et de benjoin.

- Des fleurs se pâment dans un coin.

Charles Baudelaire

Hymne

À la très chère, à la très belle

Qui remplit mon coeur de clarté,

À l'ange, à l'idole immortelle,

Salut en l'immortalité !

Elle se répand dans ma vie

Comme un air imprégné de sel,

Et dans mon âme inassouvie

Verse le goût de l'éternel.

Sachet toujours frais qui parfume

L'atmosphère d'un cher réduit,

Encensoir oublié qui fume

En secret à travers la nuit,

Comment, amour incorruptible,

T'exprimer avec vérité ?

Grain de musc qui gis, invisible,

Au fond de mon éternité !

À la très bonne, à la très belle

Qui fait ma joie et ma santé,

À l'ange, à l'idole immortelle,

Salut en l'immortalité !

Charles Baudelaire.

L'idéal

Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes,

Produits avariés, nés d'un siècle vaurien,

Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes,

Qui sauront satisfaire un coeur comme le mien.

Je laisse à Gavarni, poète des chloroses,

Son troupeau gazouillant de beautés d'hôpital,

Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses

Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal.

Ce qu'il faut à ce coeur profond comme un abîme,

C'est vous, Lady Macbeth, âme puissante au crime,

Rêve d'Eschyle éclos au climat des autans,

Ou bien toi, grande Nuit, fille de Michel-Ange,

Qui tors paisiblement dans une pose étrange

Tes appas façonnés aux bouches des Titans.

Charles Baudelaire.

Le soleil

Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures

Les persiennes, abri des secrètes luxures,

Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés

Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,

Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,

Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,

Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,

Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.

Ce père nourricier, ennemi des chloroses,

Eveille dans les champs les vers comme les roses ;

Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,

Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.

C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles

Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,

Et commande aux moissons de croître et de mûrir

Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !

Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes,

Il ennoblit le sort des choses les plus viles,

Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,

Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.

Charles Baudelaire.

A une dame créole

Au pays parfumé que le soleil caresse,

J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés

Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,

Une dame créole aux charmes ignorés.

Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse

A dans le cou des airs noblement maniérés ;

Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,

Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.

Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,

Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,

Belle digne d'orner les antiques manoirs,

Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites,

Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,

Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.

Charles Baudelaire.

(Je les ai trouvée sur internet j'espère il n'y a pas de fautes)

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