Answered

Obtenez les meilleures solutions à vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Découvrez la facilité d'obtenir des réponses rapides et précises à vos questions grâce à l'aide de professionnels sur notre plateforme. Explorez notre plateforme de questions-réponses pour trouver des réponses détaillées fournies par une large gamme d'experts dans divers domaines.

Bonjour, c'est pour demain. 1) Qu'avez-vous ressentie , faites une impression de lecture sur cet extrait . Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez (...) La barricade tremblait ; lui, il chantait. Merci beaucoup .

Sagot :

Bonjour

Victor Hugo met en scène par cet extrait, l'action principale de Gavroche qui est de s'appliquer à ramasser les cartouches en évitant les balles qui le visent sans cesse. Il n'a pas peur de danger, car on dirait qu'il s'en amuse et que cela le motive. La rapidité et l'agilité du garçon est démontrée par une accumulation : 'il se couchait, puis se redressait, ... , ripostait à la mitraille par des pieds de nez".

Cette accumulation de verbes de mouvements met en relief le caractère dévoué et les mouvements de Gavroche. Gavroche est perçu alors tel qu'un héro en évitant les balles malgré son jeune âge "on le visait sans cesse, on le manquait toujours". Les propositions verbales en accumulation dénotent également sa souplesse et le lecteur peut aussi penser que Gavroche n’agit ainsi que dans un but lucratif, afin de provoquer les soldats, comme si les risques qu’il prenait étaient la cause d’un enfant inconscient du danger : "ripostait à la mitraille par des pieds de nez".

On peut penser que Gavroche s'amuse de ce spectacle, qu'il est un comédien en représentation ayant pour spectateurs les insurgés cachés derrière la barricade et comme ennemis sur scène les soldats qui cherchent à le tuer, mais qui tout de même participent à "son jeu". Gavroche apparaît donc aux yeux du lecteur comme un gamin facétieux et taquin : "Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air de s’amuser beaucoup" ; "il ripostait à la mitraille par des pieds de nez". Les expressions "taquinait", "pieds de nez",  soulignent le caractère narquois de l’enfant, et son goût de faire durer le jeu le plus longtemps possible. D’autre part Gavroche ne cesse de chanter : "la barricade tremblait ; lui il chantait". Le fait que le personnage chante donne au texte une dimension lucrative et assez ironique. N’oublions pas que c’est une fusillade, et que chaque personne risque sa vie.

De plus, plusieurs expressions caractérisant Gavroche, montrent au lecteur que Gavroche n’est qu’un enfant : "le moineau becquetant les chasseurs".. En définitif, Gavroche est caractérisé par son courage, son adresse, son éloquence et son innocence, cependant Victor Hugo va plus loin, et cherche à montrer la brutalité et la réalité face à l’insouciance de l’enfant.

L’auteur fait donc de cette scène, une scène épique. Hugo, cherche à montrer la brutalité de ce conflit par l’intermédiaire de l’âge et de l’insouciance de Gavroche mais aussi son insolence face aux soldats. C’est par la mise en relief de ce procédé que l’opposition entre l’enfant et l’héros est soulignée. En effet, à aucun moment du texte, Hugo ne le qualifie d’un héros, justement il lui assigne des noms tels que "moineau". D’autre part, les premiers mots du texte montrent au lecteur la dimension ironique de l’auteur par l’intermédiaire d’un oxymore "Le spectacle était épouvantable et charmant".

Dans cette scène, le lecteur ne peut que prendre parti pour Gavroche, qui n’est qu’un enfant, qui plus est en danger de mort. Mais les sentiments que le lecteur est amené à ressentir sont explicitement imposés par Victor Hugo. Tout d’abord par la première phrase du passage, qui correspond à un commentaire de l’auteur ''Le spectacle était épouvantable'.

Qu’il soit "moineau" ou autre, Gavroche est le héros de la République, Hugo cherche à en faire un héros mythique par une mise en relief du registre épique. En conclusion, cet extrait illustre donc bien une dénonciation de la guerre à travers un personnage haut en couleurs, doté de nombreuses qualités, qui font de lui un des grands personnages de la littérature française.

Bonjour !

Je ne reviens pas sur la réponse de Maudmarine, elle est parfaite.

Mais je vais te donner en plus un petit conseil pour les autres textes

Réponse :

Qu'avez-vous ressentie , faites une impression de lecture sur cet extrait ?

En lisant cet extrait, qu'as-tu ressenti, quelles sont tes impressions ? Tu notes au brouillon :

- pour la scène et le décor : spectaculaire, funèbre (des morts partout), admirable

- pour Gavroche : courageux, tragique, héroïque, heureux, rapide...

- pour la Barricade : apeuré, immobile

- pour ceux qui fusillent : lâches, monstrueux, sans cœur, comme des chasseurs cherchant à tuer leur gibier...

Il s'agit de tes impressions personnelles. Donc tu peux trouver d'autres adjectifs que les miens puisque c'est personnel...

Nous espérons que nos réponses vous ont été utiles. Revenez quand vous voulez pour obtenir plus d'informations et de réponses à d'autres questions. Nous apprécions votre visite. Notre plateforme est toujours là pour offrir des réponses précises et fiables. Revenez quand vous voulez. Merci de faire confiance à Laurentvidal.fr. Revenez nous voir pour obtenir de nouvelles réponses des experts.