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Sagot :
Bonjour,
Deux chaussettes se retrouvent par hasard sur le fil à linge du jardin où on les a attachées avec des pinces pour sécher au soleil, leur timidité surmontée, elles entament un dialogue :
- Elles évoquent le douloureux passage dans la machine à laver puis dans le séchoir.
- Elles racontent le manque de soin et de propreté de la personne qui les portait.
- L'une évoque un trou dû à l'usure mais qui a pu être réparé.
- L'autre raconte l'impolitesse et l'agressivité d'un vieux pull troué rencontré par hasard dans le panier au linge sale.
- Elles craignent un monde dans lequel les humains n'utiliseraient plus de chaussettes.
- Elles critiquent la nouvelle mode de chaussettes.
- Elles déplorent la mauvaise qualité des chaussettes modernes.
- Elles discutent des matériaux utilisés pour la fabrication des chaussettes : coton, laine, fibres synthétiques.... elles défendent des idées opposées.
- Elles craignent une averse de pluie car chacun sait que les chaussettes n'aiment pas l'eau.
- Elles évoquent la possibilité de se détacher du fil et d'organiser une promenade dans le jardin ..... ou de fuir dans un endroit tranquille.....
Bon travail !
J'espère avoir pu t'aider.
Bonjour,
Elles pourraient parler de leur origine, des champs de coton aux USA, où des ouvriers suent sous le soleil, si doux ce coton.
Puis des caisses dans lesquelles elles ont été enfermées, dans l'obscurité et un voyage en camion jusqu'à l'aéroport , il faisait si froid dans les soutes , un voyage très long.
Quand elles sont arrivées en Chine, on leur fait subir un traitement abominable, on les étire , on les fait baigner dans des produits chimiques toxiques, on en fait des fils qui sont trempés dans des colorants.
On les embobine, et de nouveau des caisses, l'obscurité, le froid des soutes, elles ne reconnaissent plus personne.
Débarquement dans un autre pays d'Asie, elles sont installées sur des machines qui leur donnent le tournis, tressées, cousues , et à nouveau des caisses, mais elles ont une jumelle ,maintenant.
Retour à la case départ , et certaines vont partir en camions, de nouveau en avion, et aujourd'hui elles sont sur un marché de Marseille, tripotées, et changent de main. Un autre destin. Untour du monde offert à leurs pieds qui n'en demandaient pas tant.
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