Réponse :
Le taxi déjà avait été retardé par les embouteillages de ce week end de grands départs. Il me déposa à l'arrêt minute avec ma grosse valise et mon sac de voyage. Je connaissais mal l'aéroport mais je savais que l'enregistrement des bagages prenait beaucoup de temps selon les vols. J'étais enfin dans la queue qui se trouvait devant une une borne. il faudrait prendre son mal en patience. Je surveillais quand même l'heure parce qu'il faudrait ensuite rejoindre la zone d'attente et probablement le passage au portique de détecteurs. Une heure plus tard, j'étais enfin devant le portique et j'avais déjà enlevé ma montre, posé mon portable, laissé mon sac à main dans la caissette destinée à cet effet. Le portique se déclenche ! Un homme en uniforme s'approche, passe le long de mon corps une espèce de gourdin. je repasse et déclenche toujours. Je rougis, on me fait enlever mes chaussures, je repasse, je déclenche. On me fait enlever mon collier de pacotille et mon bracelet. Je repasse, je déclenche. On s'impatiente derrière moi, je suis écarlate, je transpire. Une femme en uniforme me met à l'écart, me tâte au corps. Humiliation pour moi. Je dois vider mes poches; enlever ma ceinture. je vais perdre mon pantalon. Dans ma panique, j'ai une illumination, je tends le petit médaillon en argent que je garde toujours en voyage dans la poche intérieure cousue dans ma doublure : souvenir de mon père et que j'avais la faiblesse de garder comme porte bonheur. Ouf ! On veut me garder le médaillon souvenir, je pleure, on me le rend. Il me reste à courir après la caissette et à remettre ma ceinture, mon portable dans ma poche. Je remets ma montre et enfin, je peux m'asseoir dans la zone d'attente.
Explications :