Bonjour,
Depuis la nuit des temps, l'homme a cherché le moyen de s'abriter le plus confortablement possible.
De la sombre et humide caverne jusqu'à l'appartement climatisé on a assisté à travers les millénaires à une lente évolution.
Le genre d'habitation dans lequel nous vivons exerce indiscutablement une profonde influence sur notre comportement et même sur notre caractère.
Une famille de 6 personnes qui habite une grande maison confortable supportera certainement plus facilement les contraintes d'un confinement que cette même famille si elle était cloîtrée dans un petit appartement à la limite de la salubrité.
L'habitat peut être examiné de manière scientifique : nombre et types de maisons, grandeur des pièces, largeur des rues, infrastructures environnantes, voies de communications...
Une approche sensible de l'habitat nous amène à utiliser nos sens et nos émotions pour évaluer les caractéristiques d'un logement, son environnement et la qualité de vie qu'il apporte...." on s'y sent bien "...ou pas.
Il existe autour d'une agglomération des quartiers dont la réputation varie fortement et la valeur des habitations s'en ressent.
Une même maison construire à différents endroits d'une ville, dans une campagne ou sur un terrain isolé peut voir sa valeur évoluer presque du simple au double.
Les " beaux " quartiers sont surtout occupés par les professions libérales et les gens nantis, l'ambiance qui s'en dégage illustre un confort de vie élevé.
A l'opposé, les cités, les " tours " des banlieues n'offrent que peu de confort, la qualité de l'existence est fortement réduite et le caractère ainsi que le comportement des habitants s'en ressent, c'est là que se développent les bandes hostiles et la délinquance...
Des politiques de revitalisation des logements, des primes accordées à la restauration d'un immeuble, la construction de maisons sociales... tendent à améliorer le confort de l'habitat ainsi que la qualité de l'existence de tous ceux qui y vivent.
J'espère avoir pu t'aider.
