RĂ©ponse :
Il n'avait pourtant rien pour attirer mon regard. Taille moyenne, cheveux châtains, allure de lycéen ordinaire avec jean's et baskets. Pourtant quelque chose dans son "Salut les copains" m'avait fait sourire. Son regard surtout était direct et je dois avouer qu'il avait un sourire communicatif. Il venait d'arriver dans notre lycée et j'avais quand même repéré son très léger accent que je situais à Lyon. Si c'était un gône, je le saurais bientôt. Mon père était lyonnais et il y avait certaines constructions de phrases repérables tout de suite du genre "J'y mets là " pour dire "je le mets là ". En effet il venait de la région lyonnaise . En fait notre amitié a commencé quand il m'a demandé, pourquoi à moi, je ne saurais le dire, si on pouvait jouer au tennis dans le coin. Nous avons pris l'habitude de faire une ou deux parties le samedi après midi mais aussi de nous réserver des plages pour bosser ensemble et réviser avant les contrôles. Il avait un petit frère que je mis du temps  à connaître et s'il ne m'invitait pas chez lui, je découvris plus tard la raison. Il venait volontiers me chercher en bas de mon immeuble. Je ne sentais pas de différence sociale entre nous, tout était simple et j'avoue qu'il avait une conversation fort intéressante qui me changeait des relations avec les copains de la classe.
Explications :
