Bonjour,
Voici des éléments qui pourraient t'aider.
A partir de 1830, la révolution industrielle bouleverse un monde qui était tourné principalement vers l'agriculture.
L'enrichissement des bourgeois capitalistes et la misère des travailleurs amènent l'Eglise catholique à réagir.
Le point de vue d'un patron.
L'entreprise a besoin de capitaux pour fonctionner et celui qui investit espère recevoir une " récompense " sous forme d'intérêt.
Le chef d'entreprise prend des risques, c'est lui qui assume les responsabilités envers les travailleurs, les actionnaires et les clients, il faut donc lui laisser toute liberté en matière d'organisation du travail.
Seul un régime libéral peut permettre à l'entreprise de prospérer et toutes les interventions de l'état constituent des freins qui lui sont nuisibles.
Les lois concernant le travail des femmes et des enfants découragent le patron à les embaucher.
Le point de vue des travailleurs.
Le chef d'entreprise cherche uniquement à réaliser des bénéfices pour plaire aux actionnaires et s'assurer la possibilité de vivre dans le confort tandis que les travailleurs mènent une existence misérable et tentent de survivre.
Les horaires, parfois plus de 12 heures par jour, les conditions de travail, la sécurité et l'hygiène sont déplorables.
L'ouvrier habite souvent un taudis dans lequel sa famille s'entasse dans quelques pièces inconfortables, pour survivre, les enfants dès l'âge de 6 ans sont mis au travail.
Les ouvriers réclament de meilleures conditions de travail, l'aménagement des horaires, une protection sociale.
Des penseurs, tels Karl Marx, rejettent le capitalisme et pensent que seule une révolution pourra apporter des solutions durables : il faut renverser le capitalisme et collectiviser les biens de production, c'est l'état prolétarien qui doit diriger le pays.
Le point de vue de l'Eglise.
Dans son encyclique Rerum Novarum, en 1891, le pape Léon XIII se montre sensible aux conditions de vie des travailleurs.
Les patrons doivent assurer la sécurité des travailleurs, respecter leur dignité humaine en leur accordant des salaires convenables.
Les ouvriers doivent bénéficier d'horaires convenables, d'un repos suffisant, les femmes et les enfants ne peuvent être exploités.
Les familles doivent bénéficier de conditions de logement décentes.
Les ouvriers se doivent de respecter les biens du patron et se montrer scrupuleux dans leur travail, il leur faut respecter l'entreprise qui les fait travailler.
Le pape rejette les idées communistes qui prônent la lutte des classes et engendrent la violence ainsi que la haine.
Il faut établir un équilibre entre les intérêts des patrons et ceux des travailleurs.
J'espère avoir pu t'aider.
