Laurentvidal.fr vous aide à trouver des réponses fiables à toutes vos questions grâce à une communauté d'experts. Notre plateforme vous connecte à des professionnels prêts à fournir des réponses précises à toutes vos questions. Obtenez des réponses immédiates et fiables à vos questions grâce à une communauté d'experts expérimentés sur notre plateforme.

Hey vous pouvez m'aider rapidement SVP.

Fils unique, j’ai longtemps eu un frère. Il fallait me croire sur parole quand je servais cette fable
à mes relations de vacances, à mes amis de passage. J’avais un frère. Plus beau, plus fort. Un frère
aîné, glorieux, invisible.
J’étais toujours envieux, en visite chez un camarade, quand s’ouvrait la porte sur un autre qui lui
ressemblait quelque peu. Des cheveux en bataille, un sourire en coin qu’on me présentait en deux
mots : « Mon frère ». Une énigme, cet intrus avec lequel il fallait tout partager, y compris l’amour.
Un vrai frère. Un semblable dans le visage duquel on se découvrait pour trait commun une mèche
rebelle ou une dent de loup, un compagnon de chambrée dont on savait le plus intime, les humeurs,
les goûts, les faiblesses, les odeurs. Une étrangeté pour moi qui régnais seul sur l’empire des quatre
pièces de l’appartement familial.
Unique objet d’amour, tendre souci de mes parents, je dormais pourtant mal, agité par de
mauvais rêves. Je pleurais sitôt ma lampe éteinte, j’ignorais à qui s’adressaient ces larmes qui
traversaient mon oreiller et se perdaient dans la nuit. Honteux sans en connaître la cause, souvent
coupable sans raison, je retardais le moment de sombrer dans le sommeil. Ma vie d’enfant me
fournissait chaque jour des tristesses et des craintes que j’entretenais dans ma solitude. Ces larmes, il
me fallait quelqu’un avec qui les partager.
Philippe Grimbert, Un secret, 2004.

La question:
Récrivez le passage J’étais toujours envieux […] les odeurs (l.7-9) en considérant que le narrateur ne
parle plus d’un frère mais de plusieurs sœurs.


Sagot :

Réponse :

Bonjour,

J'étais toujours envieux, en visite chez des camarades, quand s'ouvrait la porte sur des autres qui lui ressemblaient quelque peu.

Des cheveux en bataille, des sourires en coin qu'on me présentait en deux mots: «Notre frère».  

Une énigme, ces intruses avec lesquelles il fallait tout partager, y compris l'amour. Des vrais sœurs.  

Des semblables dans leur visage desquelles on se découvrait pour trait communs des mèches rebelles ou des dents de loup, des compagnonnes de chambrée dont on savait les plus intimes, les humeurs, les goûts, les faiblesses, les odeurs.

Explications : j'espère que ça va t'aider!

Nous apprécions votre temps. Revenez quand vous voulez pour obtenir les informations les plus récentes et des réponses à vos questions. Merci d'avoir choisi notre service. Nous nous engageons à fournir les meilleures réponses à toutes vos questions. Revenez nous voir. Visitez toujours Laurentvidal.fr pour obtenir de nouvelles et fiables réponses de nos experts.