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Bonjour, vous pouvez m'aider svp : développement construit; Décrivez les grands choix politiques du général de Gaulle. (15-20 lignes) Merci d'avance

Sagot :

En janvier 1946, de Gaulle démissionne de la présidence du Gouvernement provisoire parce qu’il est en désaccord avec les partis qui se préparent à rétablir le régime d’assemblée.

En juin 1946, dans le discours de Bayeux, de Gaulle dénonce par avance le régime d’assemblée comme un régime faible et instable et préconise le renforcement du pouvoir exécutif à travers la fonction de président de la République.

En avril 1947, de Gaulle crée le Rassemblement du peuple français ( RPF ) qui obtient près de 40 % des suffrages aux élections municipales d’octobre 1947.

A l’issue des élections législatives de 1951, le RPF devient le premier parti de France en sièges ( 121 sièges ), malgré le système des apparentements instauré par la Troisième force, mais n’est pas en situation de gouverner, ni de modifier la constitution.

En 1953, après le ralliement de plusieurs députés gaullistes au régime de la Quatrième République, de Gaulle décide de saborder le RPF, mais il entend rester un recours, et se retire à Colombey-les-deux-Eglises : c’est « la traversée du désert ».

II. De Gaulle, fondateur de la Vème République

1958 - 1962

Le retour au pouvoir du général de Gaulle en mai 1958 : face à la menace de guerre civile découlant du coup de force d’Alger du 13 mai 1958, le président de la République, René Coty, fait appel au « plus illustre des Français » ; de Gaulle est investi le 1er juin 1958 avec les pleins pouvoirs pour modifier la constitution.

Dernier président du Conseil de la IVème République, de Gaulle charge Michel Debré d’élaborer rapidement avec l’aide d’une équipe de juristes, une nouvelle constitution conforme à l’esprit du discours de Bayeux ; de Gaulle la présente le 4 septembre 1958 aux Français qui la ratifient massivement par référendum ( près de 80 % de oui ).

La constitution de 1958 installe en France un régime semi-présidentiel : sans remettre en cause la république parlementaire, elle renforce considérablement le pouvoir exécutif à travers la personne du chef de l’Etat qui devient la clé de voûte des institutions françaises, tandis que, sous couvert de rationalisation, le rôle et l’influence des assemblées sont limités. La révision constitutionnelle acquise par référendum en 1962, qui instaure l’élection du président de la République au suffrage universel, contribue à légitimer la prééminence du président et la théorie du « domaine réservé ». La personnalité du général de Gaulle, son équation personnelle, mais aussi le contexte de la guerre d’Algérie ( recours répété au référendum et utilisation de l’article 16 ) contribuent à faire prévaloir d’emblée une interprétation présidentielle de la Constitution de 1958.

III. Succès et déconvenues de la République gaullienne

1959 - 1969

De Gaulle mène à son terme la décolonisation : en Afrique noire, en créant en 1958 la Communauté française qui conduit à l’indépendance acquise en 1960 ; en Algérie, en mettant fin à la guerre et en acceptant de négocier avec le FLN l’indépendance acquise en 1962.

De Gaulle inaugure une politique d’indépendance nationale dite « des mains libres » à l’égard des blocs, et la met en œuvre sur le plan financier, monétaire, militaire et diplomatique : rejet de la domination américaine ( assainissement financier et franc fort, force de dissuasion nucléaire, retrait de la France du commandement militaire intégré de l’OTAN, discours de Phnom Penh, « Vive le Québec libre » … ) ; refus d’une Europe supranationale ; opposition ferme à l’adhésion du Royaume-Uni dans la CEE ; ouverture en direction des pays communistes et du tiers-monde ( reconnaissance de la Chine populaire, voyage en Amérique latine ).

Mais son action est contestée : par les défenseurs du régime d’assemblée ( Mitterrand et Mendès France ) qui rejettent les institutions de la Vème République ; par les partisans de l’Algérie française qui considèrent qu’il les a trahis ( semaine des barricades en 1960, putsch des généraux en 1961, attentat OAS du Petit-Clamart en 1962 ) ; par les salariés confrontés au déclin des secteurs traditionnels ( grève des mineurs de 1963 ) ; par l’opposition de gauche qui le met en ballottage aux élections présidentielles de 1965, menace sa majorité présidentielle aux élections législatives de 1967 et tente d’exploiter les événements de mai 1968 pour se hisser au pouvoir ; par sa propre majorité qui le lâche lors du référendum sur la réforme du sénat dont l’échec entraîne sa démission en 1969.

je t'ais mis tous se que j'ai trouver psk je savais pas de quel date tu parlaient donc choisi se que tu veux

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