Réponse :
Le bruit des cabarets, la fange du trottoir,
Les platanes déchus s'effeuillant dans l'air noir,
L'omnibus, ouragan de ferraille et de boues,
Qui grince, mal assis entre ses quatre roues,
Et roule ses yeux verts et rouges lentement,
Les ouvriers allant au club, tout en fumant
Leur brûle-gueule au nez des agents de police,
Toits qui dégouttent, murs suintants, pavé qui glisse,
Bitume défoncé, ruisseaux comblant l'égout,
Voilà ma route - avec le paradis au bout.
1. Verlaine évoque le quartier ouvrier et celui des cabarets.
2. Le point commun : ces termes sont péjoratifs, ils reprennent la même sonorité : dé
Le quartier a l'air miséreux.
3. Les couleurs : noir / verts / rouges /
les couleurs sont contrastées, violentes.
4. Les sons : le bruit des cabarets / l'omnibus ouragan de ferraille / grince / ruisseaux comblant l'égout.
Bruits désagréables.
5. Le poème en une seule phrase : elle imite la déambulation du piéton dans ce quartier et l'énumération de tout ce qu'il perçoit.
6. Le poète est présent au dernier vers : "Voilà ma route"
Explications :
