Réponse :
Mon cher Martin,
Je ne trouve plus le repos après la lettre que tu m'as envoyée. Elle te ressemble si peu que je
ne peux attribuer son contenu qu'à ta peur de la censure. L'homme que j'ai aimé comme un
frère, dont le cœur a toujours débordé d'affection et d'amitié, ne peut pas s'associer, même
passivement au massacre de gens innocents. Je garde confiance en toi, et je prie pour que
mon hypothèse soit la bonne: il te suffit de me le confirmer par lettre par un simple « oui »
à l'exclusion de tout autre commentaire qui serait dangereux pour toi. Cela me convaincra
que tu joues le jeu de l'opportunisme mais que tes sentiments profonds n'ont pas changé [...].
Explications :
repos s'écrit avec "s" et non un "t"
envoyée prend un "e" car le participe passé s'accorde avec l'antécédent de la relative "après la lettre"
peu sans "t" car il ne s'agit pas du verbe pouvoir mais d'un adverbe d'intensité
je ne peux avec un "x" car il s'agit du verbe pouvoir conjugué à la première personne du singulier
attribuer car on peut dire "perdre son contenu"
qu'à parce qu'il ne s'agit pas du verbe avoir
cœur et non pas cheur
s'associé sans "s" car c'est au singulier
innocents avec un "s" parce que l'on parle de gens au pluriel
prie du verbe prier
hypothèse avec un accent grave et un "h"
serait avec un "t" car c'est la troisième personne du singulier. serai c'est à la première personne du singulier
convaincra sans "t" car troisième personne du singulier
joues avec un "s" car deuxième personne du singulier au présent
profonds car on parle de "tes sentiments" au pluriel
changé car participe passé avec l'auxiliaire avoir ne s'accorde pas
