Réponse :
Bonjour,
Explications :
1.Le narrateur de l'incident est un jeune français de la cité , qui ne veut pas dire son nom.
2.Le narrateur est donc jeune, français, "clean" car ne se mêle d'aucune histoire ou conflit entre bandes du quartier. Il se fait respecter de tous car il fait de la musculation et doit avoir un physique qui impressionne. Il est au chômage mais est content lorsque la mairie lui propose des stages d'insertion car cela lui laisse du temps pour pratiquer son sport. Il adore, quand il rentre chez lui, écouter de la musique. Il ne rêve qu'à une seule chose : pourvoir entrer dans les commandos.
3. Il est témoin d"une scène de violence inouïe entre la bande du quartier, les Lakdaoui des Marocains, et un jeune de "18-19 ans", peut-être un turc. C'est un règlement de compte car le jeune a reçu de l'argent des Lakdaoui pour aller chercher de la "came". Mais ce dernier a gardé l'argent sans rien ramener aux Lakdaoui, donc ces derniers le punissent. Ils l'attachent, le frappent avec une barre de fer et versent sur ses plaies du Destop ce qui va le faire hurler de douleur. Puis il est emmené et on le ne reverra plus jamais.
4. La scène se déroule à la Maison pour Tous d'une cité de banlieue, qui est une maison de quartier où les jeunes se retrouvent et où une salle de musculation a été aménagée. C'est le lieu de rendez-vous de tous les jeunes , même des plus petits.
5. Les jeunes s'ennuient car il n'y a pas de travail donc les trafics sont les seules sources de revenus.Chaque groupe ethnique veut prendre le pouvoir sur la cité ce qui engendre des règlements de compte, des bagarres..de la violence, du racisme puisque les Marocains ne s'entendent pas avec les Zaïrois.Les plus petits sont mêlés quotidiennement à cette violence, c'est leur décor quotidien, y sont habitués et suivront donc le même chemin que leurs aînés. De plus, les plus grands friment avec leurs belles voitures ce qui n'incitent pas les autres à changer de chemin.
6. Le narrateur est victime de son milieu social puisqu'il ne trouve pas de travail et est confronté continuellement à cette violence, dans sa cité même s'il ne veut pas s 'en mêler , il est témoin de tout ce qui s'y passe. Obligé donc d'avoir un rêve (entrer dans les commandos) s'il veut s'en sortir. Pour échapper à tout problème, il tient à rester "clean" et refuse toute proposition de "job" pour l'une ou l'autre des bandes.
7. Il a un regard réaliste sur ce qui l'entoure. Il dit les choses telles qu'il les ressent et telles qu'il les voit et les vit, avec de l'humour mais avec aussi une telle cruauté, car en fait, c'est la vérité, c'est ce qui se passe réellement dans les cités. Il constate que ces jeunes n'ont pas le choix s'ils veulent s'en sortir, ils doivent prendre le pouvoir sur les autres, même si c'est illégal et que cela entraîne des risques et de la violence. Il est lassé par toutes ces scènes et attend juste d'être appelé dans l'armée pour sortir de cette cité.
8. Le narrateur s'adresse à un journaliste ("Faut pas mettre mon nom dans le journal") qui doit faire un reportage sur la cité ou sur l'incident (puisque des photos ont tourné sur les tortures infligées au jeune).
9. Le rôle du narrateur est bien "Témoin" mais pas que de l'incident de la Maison pour tous. Il est témoin de la vie dans une cité de banlieue, de la violence quotidienne, que tout le monde connait mais qui continue parce que c'est comme cela, il n'y pas d'autres choix!!
