Réponse :
Maupassant est un conteur n et il a laissé de nombreux romans et nouvelles souvent plaisantes, parfois caustiques mais posant toujours un regard sur la socité du XIX° siècle. Ses récits sont enlevés, vivants, réalistes. Le texte à étudier ici est une réflexion à parti d'une citation de M. de Moltke, chef de l'état major de l'armée prussienne? Visiblement il trouve au conflit bien des vertus et c'est un vrai paradoxe que Maupassant va relever. La guerre chasse-t-elle l'idée d'un matérialisme hideux ou n'st-elle pas elle-même la plus hideuse des activités. Etudions dans un premier temps la critique acerbe de la guerre pour aborder ensuite un éloge des savants.
Si la guerre réunit quatre cent mille hommes en troupeaux, on peut s'attendre à des comportements inhumains. En effet une série de négations montrent que la guerre anéantit l'étude, la lecture, le repos. Elle s'accompagne de saleté, de fange. les homes deviennent des brutes et se déshumanisent puisqu'on parle de chair pilée, mêlée. Les amputations laissent des corps abîmés. Tout un champ lexical de la mort atroce va dominer avec "les monceaux de cadavres "," la cervelle écrabouillée" Mourir c'est crever comme des bêtes inutiles à leurs familles. Spectacle hideux que le réalisme de l'évocation ne peut que choquer pour persuader que la guerre est un spectacle hideux.
