Laurentvidal.fr vous aide à trouver des réponses fiables à toutes vos questions grâce à une communauté d'experts. Découvrez la facilité d'obtenir des réponses rapides et précises à vos questions grâce à l'aide de professionnels sur notre plateforme. Découvrez des solutions fiables à vos questions grâce à un vaste réseau d'experts sur notre plateforme de questions-réponses complète.

Bonjour j’espère que vous allez bien:) j’ai besoins d’aide pour mon devoir svp:

Ce ciel de Paris …


Ce ciel de Paris est plus pur qu’un ciel d’hiver lucide de froid

Jamais je ne vis de nuits plus sidérales et plus touffues que ce printemps

Où les arbres des boulevards sont comme les ombres du ciel,

Frondaisons dans les rivières mêlées aux oreilles d’éléphant,

Feuilles de platanes, lourds marronniers.

[…]

Pas un bruit. Pas un passant. C’est le lourd silence de guerre.

Mon œil va des pissotières à l’œil violet des réverbères.

C’est le seul espace éclairé où traîner mon inquiétude.

1) Quelle est la forme poétique de ce poème? Rappelez-en les principaux caractéristiques et citez d’autres poèmes de ce type.
2) Quel lieu est décrit ? Quelles en sont les caractéristiques?
3) Qui parle dans le poème? Justifiez en relevant les pronoms. Où se situe-
t-il?
4) Dans quel état d’esprit se trouve-t-il? Que fait-il? Justifiez.

Sagot :

Réponse :

1. Ce poème est en vers libre (le mètre est variable), il n'a pas de rimes, ce sont des vers blancs.

On trouve des poèmes de cette facture chez les surréalistes, les poètes de la négritude comme Senghor.

2. Le poète décrit Paris. le ciel est pur de printemps. Mais pas un bruit, pas un passant. la ville est silencieuse. "c'est le lourd silence de la guerre".

3. - "je ne vis"

- "mon oeil"

- "mon inquiétude"

Le poète traîne entre les pissotières et les réverbères.

4. Le poète semble "traîner son inquiétude".

La suite du poète donne la clé, l'explication. 1917, Cendrars est revenu de la guerre blessé.

Je suis l’homme qui n’a plus de passé. Seul mon moignon me fait mal.

J’ai loué une chambre d’hôtel pour être bien seul avec moi-même.

J’ai un panier d’osier tout neuf qui s’emplit de mes manuscrits.

Je n’ai ni livres ni tableau, aucun bibelot esthétique.

Un journal traîne sur ma table.

Je travaille dans ma chambre nue, derrière une glace dépolie,

Pieds nus sur du carrelage rouge, et jouant avec des ballons et une petite trompette d’enfant :

Je travaille à la FIN DU MONDE.

(1917)

Explications :

Merci de votre visite. Nous nous engageons à fournir les meilleures informations disponibles. Revenez quand vous voulez pour plus. Merci de votre visite. Notre objectif est de fournir les réponses les plus précises pour tous vos besoins en information. À bientôt. Laurentvidal.fr est toujours là pour fournir des réponses précises. Revenez nous voir pour les informations les plus récentes.