Réponse :
3. vers 3 à 21
D’un canal droit, marquant sa barre à l’infini, .
Face à face, le long des quais d’ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usine et fabriques.
Rectangles de granit et monuments de briques,
Et longs murs noirs durant des lieues,
Immensément, par les banlieues ;
Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées
De fers et de paratonnerres,
Les cheminées.
Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l’infini.
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.
4. Strophes 3 et 7 :
Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l’infini.
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.
Le travail ne s'arrête jamais.
5. La couleur dominante de la description : le noir
"eau de poix et de salpêtre
", "quais d'ombre et de nuit", "briques", "murs noirs", "yeux noirs", "fers", plâtras blancs", "cuivres","acier", "or", "topaze", "chemins noirs", "pierre", "feu, "incendie".
6. Le champ lexical de la lumière :
des fenêtres cassées, des étains, des cuivres, les pintes des cafés, le verre qui scintille , les blocs d'or, les fontes, les brasiers, les feux sauvages, les buissons d'or, les phares, les meutes de feu, lueurs grandies
, incendies.
Les lumières, les reflets viennent essentiellement des usines en activité.
Explications :
