Réponse :
4. Dans les fables, La Fontaine met en scène des animaux qui nous ressemblent et qui incarnent des personnages de la société. Le lion sera le roi, le renard le courtisan flatteur et l'âne, le représentant des faibles, du peuple.
5. Vers 1 à 6
- la répétition du mot "mal"
- hyperbole : "le ciel en sa fureur"
L'épidémie est redoutée et on l'attribue à une punition du ciel pour "punir les crimes de la terre".
6. Le lion propose une confession publique et le plus coupable obtiendra peut-être le salut de tous. Il y a eu des cas semblables dans le passé.
7. La situation finale : l'âne a été condamné mais la morale finale dit bien que les jugements sont in justes et que les faibles sont punis plus sévèrement.
8. La faute du lion : il a dévoré force mouton et le berger
L'âne a brouté de l'herbe.
Contraste frappant. Le lion a satisfait des "appétits gloutons", l'âne a satisfait son besoin vital.
9. Pour parler du lion et de sa faute, le renard minimise avec des euphémismes : "trop bon roi, scrupules, délicatesse" pour le roi et "canaille et sotte espèce" pour les moutons.
10. Les arguments du renard sont fallacieux. C'est un flatteur. Des arguments sans fondement, des arguments arbitraires : "le berger est digne de tous maux".
Quant au loup, il accuse l'âne juste par des beaux discours, accusation outrée"pelé, galeux" et hyperbole "crime abominable" en antithèse avec "manger l'herbe d'autrui".
11. Si l'âne est désigné par tous comme coupable, c'est parce qu'il est faible, déconsidéré dans la société des animaux.
Explications :
