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Sagot :
bjr
1) parce qu il parle tous seul
1. En quoi cette scène est-elle un monologue ?
On parle de « monologue » lorsqu'un personnage parle et se trouve seul sur scène, à la différence d'un dialogue, qui désigne un échange verbal entre plusieurs personnes. Dans cette scène, Don Diègue parle alors qu'il est seul sur scène, comme l'indique la didascalie de personnage au tout début de la scène : il s'agit donc bien d'un monologue.
2. Cette scène fait-elle avancer l'action ? A quoi sert-elle ?
Non, cette scène ne fait pas avancer l'action. Pour autant, elle n'est pas inutile. Un monologue, au théâtre, permet de donner accès aux pensées et aux sentiments du personnage, de connaître son intériorité. En effet, contrairement au lecteur de roman, le spectateur de théâtre ne peut pas savoir ce qu'un personnage pense ou ressent si celui-ci ne l'exprime pas (dans un roman c'est souvent le narrateur qui nous dévoile les pensées d'un personnage, or au théâtre il n'y a pas de narrateur). Cette scène permet donc de faire connaître les sentiments de Don Diègue après l'affront qu'il a subi : douleur, humiliation, « rage », « désespoir », mais également la solution qu'il envisage pour que son honneur soit rétabli.
3. A qui (ou à quoi) Don Diègue s'adresse-t-il successivement du vers 251 au vers 260 ? Don Diègue s'adresse successivement au Comte (v. 251 – 254) puis à son épée (v. 255 à la fin). Imaginez les gestes qui pourraient accompagner les paroles du comédien et rendre la scène plus vivante encore.
Quand le personnage de Don Diègue s'adresse au Comte, le comédien peut par exemple faire un geste de la main vers l'endroit où le Comte est censé se trouver (par exemple vers les coulisses). Mais il peut aussi, par exemple, lever les yeux et les bras au ciel, et même tomber à genoux, ce qui montrerait bien son humiliation (étymologiquement, « humiliation » vient de humus, la terre, le sol ; être humilié est donc être rabaissé) : symboliquement, en s'adressant au Comte, il regarderait vers ce qui est au-dessus de lui, vers ce qui le domine.
Lorsque, à la fin de la scène, Don Diègue s'adresse à son épée, il s'adresse à un objet qui se trouve sur scène (contrairement au Comte) : on peut donc imaginer que le comédien lève cette épée pour bien la montrer au public et qu'il parle en la regardant. Soit il a déjà l'épée dans les mains au moment où la scène commence, soit elle est encore à terre et il pourrait alors la ramasser au moment où il entame la dernière partie de sa tirade.
II Le crépuscule d'un héros :
4. Quels types de phrases trouve-t-on du vers 237 au vers 250 ? De quelle manière la ponctuation traduit-elle l'état de Don Diègue ?
Dans les vers 237 à 250, on trouve une majorité de phrases exclamatives et interrogatives.
La succession de phrases exclamatives dans la première moitié de ce monologue montre bien que des sentiments forts se bousculent en Don Diègue après l'humiliation qu'il vient de subir (une phrase exclamative exprime un sentiment).
La multiplication des phrases interrogatives, quant à elle, montre que Don Diègue est perdu, bouleversé, et qu'il a besoin d'un peu de temps pour se ressaisir. Mais en fait, si l'on regarde bien, la plupart de ces questions sont en fait des questions rhétoriques, c'est-à-dire de fausses questions, des questions qui n'attendent pas de réponses. Ces phrases interrogatives se rapprochent alors des phrases exclamatives.
5. Quel était l'activité de Don Diègue ? Vous appuierez votre réponse par une citation du texte.
Don Diègue était un soldat, un guerrier, puisqu'il dit avoir passé sa vie « dans les travaux guerriers » (v. 239).
On ne peut vraiment parler de métier pour les nobles au Moyen-Age: ils ne percevaient pas de salaire en contre-partie d'un travail effectué. En outre, faire la guerre faisait en quelque sorte partie des devoirs ou des fonctions de la noblesse.
6. Relevez le champ lexical de la vieillesse dans cette scène. En quoi ces mots expriment-ils le désespoir de Don Diègue ?
On trouve, liés à l'idée de vieillesse, les termes et expressions : « vieillesse », (v. 237), « N'ai-je donc tant vécu » (v. 238), « blanchi » (v. 239), « flétrir » (v. 240), « gloire passée » (v. 245), « oeuvre de tant de jours » (v. 246) et éventuellement « jadis » (v. 257).
Ces mots expriment le désespoir de Don Diègue car ils évoquent un passé glorieux qui est désormais révolu, et un moment présent qui correspond à l'entrée de Don Diègue dans l'âge de la vieillesse, c'est-à-dire dans l'âge de ceux qui sont faibles, incapables de défendre leur honneur et leur patrie.
je crois que ses ca bonne journée
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