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Bonjour c’est important c’est à rendre le plus vite possible je suis en 6ème merci de m’aider à répondre à cette question .
Pourquoi peut-on dire que la route de la soie est une voie d’échanges religieux et culturels ?
Merci de répondre le plus vite possible.





Sagot :

Réponse :

Explications :

Cette route est évoquée dans des chroniques chinoises à partir du IIe siècle av. J.-C.. Les Grecs, puis les Romains commencent à parler du « pays des Sères » à partir du IVe siècle av. J.-C. pour désigner la Chine. Les Romains devinrent de grands amateurs de soie après qu'ils en eurent acquis auprès des Parthes, vers le début de l'ère chrétienne. De nombreux autres produits voyageaient sur les mêmes routes : pierres, porcelaine, étoffes de laine ou de lin, ambre, ivoire, laque, épices, verre, corail, métaux précieux et armes dans le sens inverse ouest-est. Xi'an est l'extrémité est de la route de la soie considérée comme ayant été ouverte par le général chinois Zhang Qian au IIe siècle av. J.-C.. Les empereurs Han assiégés par des barbares nomades (les Xiongnu) ont en effet besoin d'alliés et de chevaux.

Les convois de caravanes partaient de Xi'an, Lanzhou ou Xining et empruntaient le corridor du Gansu puis contournaient par le nord ou le sud le désert du Taklamakan, l'un des plus arides du monde. Ces deux branches principales étaient jalonnées de villes et caravansérails.

À partir de Kachgar et Yarkand, les pistes rejoignaient la Perse ou l'Inde à travers les hautes montagnes de l'Asie centrale (Pamir, Hindū-Kūsh et Karakoram), puis par la Sogdiane (Samarcande, Boukhara, Merv), la Bactriane (Balkh) ou le Cachemire (Srinagar). En fait, très peu de marchands ou de voyageurs parcouraient la totalité du trajet. Marco Polo, son père et son oncle figurent parmi eux.

Les marchandises venues d'Orient ou d'Occident s'échangeaient dans les oasis. Les nombreux intermédiaires et les multiples dangers encourus rendaient le prix des produits qui transitaient sur ce long parcours très élevé. Ce fut une des raisons qui incitèrent les Européens à rechercher des routes maritimes (route des épices) vers les pays d'Orient. La Route de la soie fut progressivement abandonnée au XVe siècle, avec la fabrication de la soie en différentes régions d'Europe. Cette route fut aussi la voie de diffusion des découvertes chinoises : la boussole, la poudre à canon, le papier-monnaie ou l'imprimerie.

Elle fut également la voie par laquelle plusieurs religions pénétrèrent en Chine : le bouddhisme, le nestorianisme, le judaïsme, le manichéisme et l'islam.

L'art bouddhique fut de la sorte influencé par l'art grec qui était parvenu jusque dans la vallée de l'Indus à la suite des conquêtes d'Alexandre le Grand.

L'apogée de la Route de la soie correspond à l'époque de l'Empire byzantin. Elle maintenait une culture internationale qui liait des peuples aussi divers que les Turcs, les Tokhariens, les Sogdiens, les Perses, les Byzantins et les Chinois.