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Sagot :
Réponse :
bonjour
Explications :
Dans les premières années de sa carrière dramaturgique, Corneille renouvelle le genre de la comédie. Il remplace les farces rudimentaires et grossières inspirées la "commedia dell'arte" par des textes décrivant les moeurs et caractères de l'époque et met en scène des personnages proches du public. Ses comédies comme Mélite ou La Place Royale écrites entre 1629 et 1634 ne cherchent pas à faire rire, elles peignent avec un aimable réalisme la vie quotidienne bourgeoise. Le comique naît de son personnage et non de situations stéréotypées (exagérées).
Le triomphe du Cid en 1637 annonce un tournant dans la carrière de l'auteur. Le Cid est une tragi-comédie qui n'est pas exactement un mélange de tragédie et de comédie mais plutôt une tragédie au dénouement heureux. Contrairement à la comédie qui présente des scènes de la vie quotidienne, la tragédie ne s'intéresse qu'aux personnages nobles de l'histoire et du mythe . Mais les héros des pièces de Corneille, loin d'être anéantis par une fatalité(= le destin) qui les dépasse, sortent victorieux des épreuves et obtiennent amour et gloire.
Le héros cornélien est fier, droit, héroïque et conscient de sa valeur. Son orgueil fondé sur le sentiment de sa supériorité aristocratique, le mène à donner sa grandeur en spectacle. Le héros de Corneille s'inscrit dans un groupe social (les nobles dans le Cid). Son âme est partagée entre l'amour et l'honneur : c'est le fameux "dilemme cornélien", moteur de l'action dramatique. Mais cet héroïsme symbolise également un idéal personnel de noblesse. La morale cornélienne permet de faire coïncider les passions et les instincts des personnages avec la conception qu'ils ont de leur propre supériorité. Ce combat intérieur les entraîne irrémédiablement à dépasser le statut de simple personnage pour accéder au rang de héros.
sa : adjectif possessif
inspirées : participe passé employé comme adjectif qualificatif, épithète de "les farces rudimentaires et grossières", donc féminin pluriel
vie : nom commun et pas le verbe "vivre"
naît : verbe naître conjugué au présent
annonce : sujet "le triomphe" donc 3e personne du singulier
n'est : verbe être conjugué au présent
à : c'est la préposition "à" et non le verbe avoir (sans accent)
s'intéresse : le verbe s'accorde avec le sujet "la tragédie"
sortent ; s'accorde avc le sujet "les héros"
son : adj possessif
fondé : participe passé employé comme adj qual, épithète du nom "orgueil", masculin singulier
s'inscrit : conjugué au présent,3e personne du singulier, s'accorde avc le sujet "le heros de Corneille", donc singulier,
coïncider : quand 2 verbes se suivent, le second se met à l'infinitif
ce : adj démonstratif
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