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Sagot :
Au cœur de l’Auvergne, près du Puy-De-Dôme, plus précisément, à une heure de marche du joli petit village de Palladuc, une magnifique et imposante demeure surplombait un grandiose paysage de forêt ainsi que la belle vallée d’une mignonne rivière nommée Credogne. Cette grande maison que certains confondaient parfois avec un manoir s’appelait la Gerbaudie, du temps où elle était encore habitée par une grande et belle famille. Lorsqu’elle entrait dans la maison principale, elle voyait de vieilles affaires : de beaux canapés en velours, de vieux lits à ressort sans matelas, de magnifiques tableaux signés par un mystérieux GB, des tables rectangulaires enduites de peinture écaillée… qui commençaient à pourrir. Par l’une des petites fenêtres carrées de la grande pièce, elle contemplait le paysage: la forêt, la colline d’en face, la Credogne, tout cela avec les dégâts de la tempête survenue la veille au soir. Cet énorme coup de vent ravagea tout le paysage. Mahaut pouvait également distinguer, au loin, le village de Palladuc. Elle avait lu, dans son guide, qu’autrefois cette demeure était un hameau du village. Hameau où vivait une grande famille qui l’avait, petit à petit, délaissé, personne ne sait vraiment pourquoi. Tout ce qu’il en restait, c’était deux petites maisons, l’une plus grande que l’autre, avec leurs toits légèrement affaissés et leurs charpentes brisées par le temps. Il restait aussi une grange qui avait une estrade sous laquelle se trouvaient de petits véhicules en plastiques pour les enfants, pleins de poussière. Dans le bâtiment, un vieux trampoline rouillé et troué ainsi que d’innombrables caisses de très vieux et beaux vêtements. Une bergerie, une fontaine peuplée de petits têtards qui commençaient à verdir et une mare où la surface de l’eau était verte d’algues avaient également survécu à l’abandon de la Gerbaudie. Il y avait, tout autour des constructions, des kilomètres d’une forêt épaisse et désordonnée dans laquelle chassaient de grands hommes armés. Un peu plus loin dans les bois, la «Grange aux Canards», une vieille ruine en pierre supportait la vue de cadavres d’animaux pourris, délaissés par des chasseurs. La forêt à proximité de la grande maison s’en était rapprochée au fur et à mesure des années. On n’y voyait pas un mètre devant soi tant elle était sombre. La seule chose visible, c’était le sentier en sable. Au loin, on entendait les coups de fusils qui effrayaient les animaux.
Soudain, un volet claqua ! Les habitants de Palladuc sursautèrent, les animaux sortirent de la forêt en courant suivis de près par les chasseurs. Le volet se détacha de la fenêtre à laquelle il était attaché, un chasseur s’arrêta pour regarder sa chute puis, repartit en courant derrière une biche pendant que le volet tombait au sol. Certains chasseurs s’arrêtèrent également pour regarder le volet cassé au sol mais, personne ne daigna le ramasser.
Ps: c'est ma rédaction de français
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