Laurentvidal.fr est là pour vous fournir des réponses précises à toutes vos questions avec l'aide de notre communauté experte. Découvrez des réponses détaillées à vos questions grâce à un vaste réseau de professionnels sur notre plateforme de questions-réponses complète. Connectez-vous avec une communauté d'experts prêts à vous aider à trouver des solutions à vos questions de manière rapide et précise.

bonjour je suis en 4e et je n'arrive pas a trouver les anaphore dans le poeme "Les espaces du sommeil" de Robert DESNOS .
Merci


Sagot :

Anaphore de « dans la nuit » + le titre avec le terme « espaces » : la nuit est conçue plus comme un lieu que comme un moment.
Lexique de la nuit et du rêve : « nuit », « sommeil », « rêves » (plusieurs occurrences), « yeux clos »
Anaphore du présentatif « il y a » + énumération (v.1 à 12) : description de ce qui peuple la nuit du poète, comme si celle-ci était plus un espace qu’un moment.
Univers merveilleux, univers de la fiction, univers du fantastique : « les forêts » et les « créatures de légende », « merveilles du monde » v.1 et 43 = référence aux contes ; il y a le pas du promeneur et celui de l’assassin et celui du sergent de ville » v.6-7 = référence à un récit policier : « d’étranges figures » v.19 ; « lumière blafarde » et « essieux qui grincent » v.27-28 = fantastique
Univers magique, lieu des illusions : C.L « mirage », « charme », « métamorphoses », « illusion »
Les deux références aux yeux fermés (« mes yeux clos » v.33 et « quand je ferme les yeux » v.20) provoquent le jaillissement d’images heureuses : les « floraisons » et le visage de la femme aimée → paradoxe qui rend la nuit toute-puissante.
La nuit rend aussi possible la réunion des contraires : antithèses « la grandeur et le tragique » v.2, « l’assassin » et « le sergent » v.6-7, le « crépuscule » et l’« aube » v.11-12 ; paradoxe : « quand je ferme les yeux, des floraison phosphorescentes apparaissent » v.20 ; propositions inverse : « toi [… ] que je ne connais pas, que je connais au contraire ».
deux termes concrets (« appartenir » et « posséder ») en lien avec deux termes de l’imagination (« volonté », « illusion ») dans « Toi qui m'appartient de par ma volonté de te posséder en illusion » = le seul fait de rêver rend réel un désir = nuit comme lieu de tous les possibles
Nous apprécions votre visite. Notre plateforme est toujours là pour offrir des réponses précises et fiables. Revenez quand vous voulez. Merci de votre visite. Notre objectif est de fournir les réponses les plus précises pour tous vos besoins en information. À bientôt. Revenez sur Laurentvidal.fr pour obtenir plus de connaissances et de réponses de nos experts.