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Sagot :
Le pouillot verdâtre (Phylloscopus trochiloides) constitue un des exemples de référence de spéciation en anneau (Irwin 2000, Irwin et al. 2001a,b, Irwin et al. 2005, exemple cité dans Lecointre et al. 2009).
Le Pouillot verdâtre est un passereau qui appartient au groupe des sylvidés (famille des fauvettes et des pouillots entre autres). Cette espèce eurasienne présente vers l’est asiatique une aire de répartition qui entoure le plateau tibétain. Dans cette zone le pouillot verdâtre est différencié en sous espèces en continuité génétique d’une population à l’autre. Cependant, en Sibérie centrale deux formes coexistent (P. trochiloides viridanus , n°8 sur la carte, et P. trochiloides plumbeitarsus, n°1 sur la carte) mais ne s’accouplent pas entre elles. Les chercheurs ont mis en évidence que les mâles du type plumbeitarsus ne réagissaient pas au chant des mâles du type viridanus et réciproquement. Cette absence de réaction, contrairement aux mâles des populations voisines, indique que le mâle n’est pas reconnu comme un concurrent potentiel. Comme chez les passereaux le chant est facteur de sélection sexuelle déterminant, on peut interpréter cet isolement reproductif comme une conséquence de la dissemblance des chants de ces deux populations.
Le Pouillot verdâtre est un passereau qui appartient au groupe des sylvidés (famille des fauvettes et des pouillots entre autres). Cette espèce eurasienne présente vers l’est asiatique une aire de répartition qui entoure le plateau tibétain. Dans cette zone le pouillot verdâtre est différencié en sous espèces en continuité génétique d’une population à l’autre. Cependant, en Sibérie centrale deux formes coexistent (P. trochiloides viridanus , n°8 sur la carte, et P. trochiloides plumbeitarsus, n°1 sur la carte) mais ne s’accouplent pas entre elles. Les chercheurs ont mis en évidence que les mâles du type plumbeitarsus ne réagissaient pas au chant des mâles du type viridanus et réciproquement. Cette absence de réaction, contrairement aux mâles des populations voisines, indique que le mâle n’est pas reconnu comme un concurrent potentiel. Comme chez les passereaux le chant est facteur de sélection sexuelle déterminant, on peut interpréter cet isolement reproductif comme une conséquence de la dissemblance des chants de ces deux populations.
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